PSG – Justice : Communiqué de BeIN Media Group pour Al-Khelaïfi

La mise en cause par la justice suisse de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et PDG de BeIN Media Group, a connu un nouveau développement avec la perquisition ce jeudi du siège de la filiale française du média qatarien par le parquet national financier. Le groupe de médias, qui compte 30 filiales à travers le monde, a produit un communiqué pour réagir à ces accusations. 

Al-Khelaïfi et BeIN Media Group réfutent toutes les accusations

Si elle vise en premier lieu Jérôme Valcke, l’ancien secrétaire général de la FIFA, l’enquête de la justice suisse sur les conditions d’attribution des droits de diffusion des Mondiaux 2026 et 2030 a également rattrapé Nasser Al-Khelaïfi.

C’est en tant que patron de BeIN Media Group que le président du Paris Saint-Germain, également ministre qatarien (sans portefeuille attribué) et directeur de Qatar Sport Investments (QSI), est mis en cause et soupçonné de corruption par les autorités judiciaires de la Confédération helvétique, qui ont obtenu dans le cadre de leurs investigations l’appui du Parquet National Financier (PNF), en à croire le quotidien Le Parisien.

La réponse à une demande d’entraide de la part de la Suisse, concrétisée ce jeudi par une perquisition du siège de BeIN Sports France à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Mais le premier responsable du club de la capitale et son groupe réfutent toutes ces accusations et attendent sereinement les suites de l’enquête.

« Deux magistrats du PNF assistés d’enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) ont procédé ce jour à une perquisition des bureaux parisiens de BeIN Sports France », a indiqué le PNF dans un communiqué.

Une perquisition confirmée à son tour par BeIN Media Group, qui indique que « les équipes présentes sur place ont coopéré avec les autorités jusqu’à l’issue de la perquisition », mais « réfute toutes les accusations du MPC (ministère public de la Confédération helvétique, NDLR). » Pour indiquer enfin qu’il « collaborera pleinement avec les autorités et attend sereinement les suites de l’enquête. »