Vente OM : Vélodrome, McCourt… Payan a tout abordé

La venue du propriétaire Frank McCourt à Marseille a permis au maire de la ville Benoit Payan, d’aborder avec lui de nombreux sujets, dont ceux de la Vente OM et du stade Vélodrome, mais aussi les ambitions claires de la direction de l’OM après les incidents à la Commanderie et le départ du président Jacques-Henri Eyraud, remercié. Avec Pablo Longoria à la tête de l’Olympique de Marseille désormais, Benoit Payan a voulu s’assurer de l’apaisement avec les supporters et des futurs projets du propriétaire américain.

Vente OM : cela passera aussi par le Vélodrome

Dans les colonnes de L’Equipe, le maire de Marseille a relaté sa rencontre avec le propriétaire de l’OM, Frank McCourt. Si le dossier Vente OM est chaud en ce moment, c’est surtout celui du stade Vélodrome qui a été abordé. Mais les deux dossiers sont liés. « La vente du stade Vélodrome est un impératif pour la ville : je n’envisage qu’un transfert à la métropole ou une cession au club. Il n’y a pas un grand club européen avec des grandes ambitions qui n’est pas propriétaire de son outil de travail. McCourt a eu le beurre et l’argent du beurre. C’est comme s’il avait la jouissance et la propriété du stade sans en avoir les inconvénients, inconvénients qui retombent sur les Marseillais. Attention, ce sont des belles négociations pour Arema et lui, avec des « pigeons » en face, pardonnez-moi l’expression. L’exploitation est extrêmement favorable à l’OM, or, je ne suis pas garant des intérêts de Frank McCourt, mais des citoyens marseillais, qui paient les pots cassés depuis des années », a asséné Benoit Payan.

Payan attend maintenant des preuves

Comme tous les Marseillais, Benoit Payan veut un OM fort. Frank McCourt, lui, lui a assuré que la Vente OM n’était pas d’actualité et que l’évolution du club vers une nouvelle étape se ferait avec lui. « Je n’ai pas parlé de gagner la Ligue des champions demain, ni même dans deux ou trois ans, il ne faut pas tomber dans la caricature et susciter l’emballement. Mais McCourt n’a pas le choix. Il me dit que le club n’est pas à vendre, qu’il n’a jamais été à vendre, qu’il ne le sera pas. Alors s’il veut rester, il doit avoir les objectifs les plus hauts possibles, ce n’est pas possible autrement pour un club qui a déjà gagné la plus prestigieuse des compétitions de clubs, pas vivable. Il doit mettre en adéquation ses actes avec ses mots. On verra de toute façon s’il nous a joué de la flûte », a prévenu le maire de Marseille. Quant à Pablo Longoria, nouveau président du club après le congédiement de Jacques-Henri Eyraud, il devrai faire ses preuves. « Je l’ai rencontré pour la première fois lundi. C’est un Méditerranéen, sensible aux enjeux, qui dépassent tout ce qu’il a vécu jusqu’ici dans le milieu du football. À 34 ans, il est devant un très grand challenge, il s’y fera au fur et à mesure. J’ai donné ma confiance, je reste prudent. »