ASSE : Accusé de torpiller la vente du club, Caïazzo sort du silence

Bernard Caïazzo est sorti du silence sur le dossier de la vente de l’ ASSE. Il explique pourquoi lui et son associé Roland Romeyer n’ont toujours pas trouvé d’investisseurs pour leur succession.

ASSE : Caïazzo rêve d’un repreneur comme Rybolovlev ou McCourt

Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont mis l’ ASSE en vente à la mi-avril, mais trois mois plus tard, le club ligérien n’a toujours pas trouvé preneur. Le premier est même accusé par ses détracteurs de torpiller le processus de vente du club. Dans des propos rapportés par But Football Club, le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Étienne a apporté un éclairage sur le dossier de la cession des Verts. Il avoue qu’il rêve d’un repreneur dont le portefeuille est gros comme certains propriétaires de clubs de Ligue 1.

« J’aimerais trouver un milliardaire qui puisse mettre le même argent que Dmitri Rybolovlev à l’AS Monaco, ou Frank McCourt à l’Olympique de Marseille », a déclaré le dirigeant dans le cadre d’une mission d’information sur les droits de diffusion audiovisuelle des manifestations sportives. Si l’ ASSE n’a pas de repreneur depuis sa mise en vente, c’est que le processus de vente « n’est pas si facile que ça », selon Bernard Caïazzo. « Vous avez des gens qui disent qu’ils ont les moyens, mais à la fin ils n’ont pas grand-chose et feront plus tôt moins bien que ce que nous, nous avons fait depuis vingt ans », a-t-il expliqué.

Les présidents de Sainté ne veulent pas de « doux rêveurs »

En effet, Roland Romeyer et son associé ne veulent pas céder leur club si cher à un aventurier qui ne se soucierait pas de son développement. Bernard Caïazzo l’a réaffirmé, ce jeudi. « Nous sommes obligés d’aller dans une démarche successorale, mais derrière, un club de football n’est pas une entreprise comme une autre. Il y a une dimension sociale, médiatique, publique extrêmement importante. […] Vous devez avoir une démarche dans laquelle vous devez être sûr que les gens qui viennent après ne sont pas des doux rêveurs. Que ce sont des gens qui ont des moyens », a-t-il indiqué.