ASSE Mercato : Dupraz dévoile la raison incroyable de son départ

ASSE Mercato : Parti de l’AS Saint-Étienne après la défaite contre Auxerre et la descente en Ligue 2, Pascal Dupraz est enfin sorti de son silence.

ASSE Mercato : Dupraz a reçu une menace de mort après la défaite à Lorient !

Libéré officiellement par l’ ASSE la semaine dernière et remplacé par Laurent Batlles, Pascal Dupraz a raconté les coulisses de son départ de Saint-Étienne dans un entretien avec Le Parisien. Il fait une révélation sur une menace de mort reçue avant même la relégation des Verts en Ligue 2, le 29 mai dernier. Il avait même envisagé de rendre sa démission à l’issue de la lourde défaite contre le FC Lorient (6-2), lors de la 31e journée, le 8 avril dernier. « J’avais décidé de partir après notre défaite à Lorient », a confié l’ex-coach de l’AS Saint-Étienne au journal régional, avant de raconter les faits :

« Après le match, des supporters nous ont suivis. Et un de leur véhicule a même percuté notre bus sur la route de l’aéroport. Sur le tarmac, on m’a demandé d’aller parler à la trentaine de types présents. L’un d’eux m’a hurlé à dix centimètres du visage :  »Espèce de bouffon ! T’as intérêt à maintenir le club sinon on te fume. » Cette menace de mort, ç’a été le déclic pour quitter le club ».

Pascal Dupraz effrayé par le climat de terreur à Geoffroy-Guichard

Selon le Pascal Dupraz, même s’il avait réussi à maintenir l’ ASSE en Ligue 1, il n’aurait pas prolongé son aventure sur le banc de touche des Verts, car « la suite n’aurait pu être que pire pour lui ». « Ce qui s’est passé après le match contre Auxerre (les graves incidents à Geoffroy-Guichard, lors du match retour des barrages, à l’issue de la séance des tirs au but) m’a confirmé ce climat de terreur d’une toute petite minorité. Dans les tribunes, j’ai vu des gamins de six ou sept ans, invités par le club, hurler de peur devant les fumigènes qu’ils se prenaient sur la gueule. Quelle est la prochaine étape ? Un mort sous prétexte que l’équipe ne gagne pas assez ? C’est inacceptable », a-t-il regretté.