Argentine-France : Pourquoi le deuxième but de Messi n’est pas valide

Dimanche, l’Argentine de Lionel Messi a remporté la Coupe du monde 2022 au Qatar face à une Equipe de France combative dès le dernier quart d’heure de jeu.

Argentine-France : Messi-Mbappé, un combat titanesque

Il y aura eu de la frustration, de l’espoir, et de la douleur dans cette finale de Coupe du monde au Qatar. L’Argentine et l’Equipe de France auront fait passer de belles émotions à leurs supporters. L’équipe de Didier Deschamps y a cru jusqu’à l’épreuve des tirs au but, avec une issue fatale pour le vaincu. Les 80 premières minutes ne présagaient rien de bon pour les Français, nettement dominés par l’équipe de Lionel Messi.

Puis il a fallu un penalty à la 80e minute de jeu pour faire changer le cours des choses. Transformé par Kylian Mbappé, qui récidivera une minute plus tard par une superbe reprise de volée. Les Bleus redonnent espoir aux milliers de supporters. Puis vient l’heure des prolongations où Lionel Messi et Kylian Mbappé, coéquipiers au PSG, se livrent à une bataille sans merci.

Si le but de Lionel Messi avait été annulé, la règle du coup-franc s’applique

Nous sommes à la 108e minute de jeu. Lautaro Martinez dégaine une frappe dans un angle fermé sur Hugo Lloris. Ce dernier repousse le ballon, qui revient aussitôt dans les pieds de Lionel Messi. La Pulga sort une reprise de volée, qui franchit la ligne de but, avant l’arrivée tardive de Jules Koundé. Pas de doute, l’Argentine reprend l’avantage, 3-2.

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Pourtant, si l’on se fie au règlement, ce deuxième but inscrit par Lionel Messi aurait dû être refusé par Szymon Marciniak, l’arbitre de la rencontre. Le but n’est pas valide puisqu’au moment où la Pulga fait sa reprise de volée, certains remplaçants argentins se tiennent déjà prêts à célébrer le but sur le bord du terrain. Ce qui est interdit. Et dans ces cas-là, la règle du coup-franc s’applique.

La loi 3, alinéa 9 des lois du football indique formellement que « si, après qu’un but est marqué, l’arbitre se rend compte avant la reprise du jeu qu’une personne supplémentaire était sur le terrain au moment où le but a été marqué : l’arbitre doit refuser le but si la personne supplémentaire était : un joueur, un remplaçant, un joueur remplacé, un joueur exclu ou un officiel de l’équipe qui a marqué le but ; le jeu doit reprendre par un coup franc direct à l’endroit où se trouvait la personne supplémentaire. »