PSG : Avant Marseille, le CUP fait une annonce forte sur Neymar

Le PSG sera sur le terrain de Marseille, mercredi, pour un 8e de finale de la Coupe de France. Avant ce choc, le CUP a évoqué ses relations avec Neymar.

Depuis qu’il a ouvertement manifesté son envie de retourner au FC Barcelone durant l’été 2019, Neymar s’est mis à dos une grande partie des supporters du Paris Saint-Germain, notamment le puissant Collectif Ultras Paris, qui ne s’est pas privé de dérouler une banderole injuriant la mère de la star brésilienne dans les tribunes du Parc des Princes. En représailles, l’attaquant de 31 ans a décidé de ne plus saluer les fans après chaque match comme il est de coutume. Mais le président du CUP semble résolu à enterrer la hache de guerre avec le partenaire de Lionel Messi.

PSG : Le CUP veut faire la paix avec Neymar

À la veille du déplacement à Marseille pour le choc de Coupe de France contre l’OM, le premier responsable du plus puissant groupe de supporters du Paris Saint-Germain s’est confié au micro de France Bleu. Après plusieurs mois de tensions, Romain Mabille assure que son organisation est allée très loin dans son mécontentement envers Neymar.

« C’est vrai, la banderole qui insulte sa mère, c’est dur, on a été durs. Le fait est que les gens lui ont donné tellement d’amour au début. C’est un joueur qui marche à l’affectif, on aurait pu avoir une relation », s’est confessé le président du CUP, qui attend un signe du joueur ou du club de la capitale pour faire la paix avec Neymar.

« J’ai essayé de parler avec les responsables, j’ai dit que j’étais ouvert au dialogue. Je n’ai pas eu de réponse. Je vois qu’il y a une volonté de laisser la situation pourrir, je ne sais pas pourquoi. J’estime que si on peut parler, on avance ensemble, on peut trouver des solutions, c’est bien. Nous, en tant que supporters, on n’a pas non plus à courir derrière lui. Qu’il en veuille au CUP, à la limite, je suis d’accord, mais il ne salue personne au Parc. Il est entré dans un truc, je ne sais pas comment on va en sortir », a expliqué Romain Mabille.