ASSE : Un nouveau tacle glissé à la direction de Saint-Etienne

Anthony Le Tallec, ancien attaquant de l’ ASSE, s’est prononcé sur la situation du club. Il tacle les présidents de Saint-Etienne.

Anthony Le Tallec (38 ans) a passé une demi-saison à l’ ASSE en 2005, mais a toujours un regard sur le club ligérien. À l’occasion du match entre le Havre AC, son ancien club, et l’AS Saint-Etienne, samedi à 15h, il a livré son avis sur la relégation des Verts en Ligue 2. Il pointe les décisions de la haute direction stéphanoise.

« Depuis plusieurs années, il y a des difficultés là-haut au niveau de la direction, avec les différents présidents. Cela (la relégation, ndlr) leur pendait au nez ! Quand ça se passe mal là-haut, cela se répercute sur le sportif malheureusement », a déclaré l’ancien attaquant de l’ ASSE.

ASSE : Les choix sportifs de Saint-Etienne mis en cause

Le joueur retraité doute également des choix sportifs des dirigeants de Saint-Etienne. « Avec des discussions avec des joueurs et puis on lit des choses, on voit les différents coachs qui viennent, les différents joueurs… À un moment donné, c’est sûr que tu le payes cash », a-t-il martelé. Après avoir pris un mauvais départ cette saison, l’ ASSE est remontée à la 13e place au classement. Mais elle ne peut plus prétendre à un retour en Ligue 1 cette saison, et joue le maintien en Ligue 2.

Malgré cela, Anthony Le Tallec est confiant pour l’équipe de Laurent Batlles. « Oui, je suis optimiste, cela va repartir », a-t-il répondu. Là c’est une année galère, mais l’année prochaine, l’ ASSE doit viser la montée ! »

Anthony Le Tallec, ancien joueur de l'ASSE

Le futur entraîneur, qui passe ses diplômes, a évoqué le dossier de la vente de l’ ASSE. Il s’étonne que le club ne soit toujours pas vendu depuis l’annonce officielle de sa mise sur le marché. « Je pensais que le club allait être vendu, parce que cela fait un moment qu’on parle de ça. Je pensais que l’ ASSE allait repartir de zéro. J’étais un peu surpris…, parce que ça fait un petit moment que j’entends des choses et cela ne se fait pas. Mais bon, c’est leur choix. »