PSG : Parc des Princes, la Mairie de Paris fait une proposition à Al-khalaifi

Face à l’intransigeance de Nasser Al-Khelaïfi, la Mairie de Paris a fait une nouvelle proposition concernant le rachat du Parc des Princes par le PSG.

PSG : La Mairie de Paris ne compte pas vendre le Parc des Princes

Depuis plusieurs années, le Paris Saint-Germain souhaite devenir propriétaire du Parc des Princes, mais la Mairie de Paris refuse de vendre l’enceinte. Pour poursuivre son développement à l’échelle mondiale, le club de la capitale et son président Nasser Al-Khelaïfi réfléchissent donc à construire leur propre stade et auraient même déjà débuté les discussions avec la Mairie de Montigny-le-Bretonneux pour construire un plus grand édifice. Une option qui pourrait bien prendre de l’importance avec le dernier discours de la Municipalité de Paris. Emmanuel Grégoire, le premier adjoint, a réaffirmé la position claire de la Maire Anne Hidalgo, qui refuse de céder définitivement le Parc des Princes au Qatar.

« Un refus de vente définitif ? Oui, c’est la maire qui s’est positionnée et elle a exprimé cette position de façon claire il y a plusieurs mois », a déclaré le Conseiller municipal sur les antennes de Sud Radio ce vendredi. « L’option de la vente, qui avait été envisagée sous pleins de conditions ne l’est plus. C’est définitif. Par contre, on a plein d’autres choses à proposer. Arrêtons d’être arc-boutés sur un sujet de vente. Nous nous devons garantir l’avenir », ajoute le collaborateur d’Anne Hidalgo.

La mairie de Paris veut donner des « garanties » au PSG

La Mairie de Paris veut donner des « garanties au PSG » pour qu’il reste locataire et investisse dans la modernisation du Parc des Princes, « y compris pour des durées très longues », afin de surmonter une situation bloquée depuis plus d’un an. Pour rappel, les Rouge et Bleu, engagés jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la Mairie de Paris, propriétaire de l’édifice, considèrent l’acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à plus de 60.000 places, contre environ 48.000 places actuellement.

« Nous pouvons reposer des hypothèses de travail », indique Emmanuel Grégoire, évoquant des variantes juridiques de location à longue durée. « On a plein de propositions à faire. On veut juste dialoguer si le président acceptait vraiment que ses équipes rencontrent les nôtres (…) On a plein de propositions à faire, des propositions innovantes », poursuit-il avant de dévoiler les dessous de la nouvelle offre d’Anne Hidalgo à Nasser Al-Khelaïfi.

« On ne parle pas d’un avenir dans 10 ans, mais on parle de dans 50 ans. Ni Anne Hidalgo ni moi ne serons là dans 50 ans, tout comme QSI. Or, c’est une décision qui est irréversible », précise Emmanuel Grégoire. « Nous on veut à la fois protéger les intérêts du PSG en tant que club sportif, mais aussi protéger le patrimoine des Parisiens. Elles ne peuvent pas engager pour l’éternité sans que l’on y réfléchisse », termine l’homme politique français.