Football : Karl Rummenigge juge stupide ce que fait le PSG !

Les critiques concernant le PSG ne viennent décidément pas que de la seule Ligue 1 puisque le président du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge, s’est aussi attaqué au club de la capitale. C’est le côté nouveau riche du Paris Saint-Germain qui dérange le dirigeant bavarois qui compte sur l’entrée en vigueur du fair-play financier pour calmer les ardeurs du club francilien.

Il a déclaré à L’Equipe : « Ce que fait Paris me dérange. Lorsque j’entends le montant du salaire de Zlatan Ibrahimovic, j’ai mal au ventre. Sur un an, son salaire équivaut à celui de Javi Martinez sur cinq ans. Lorsque je regarde leurs dépenses, celles de Manchester City ou de Chelsea, je me dis que ces clubs ont des pertes considérables. (…) Tous auront l’obligation de respecter les règles du fair-play financier qui stipulent que les pertes ne doivent pas aller au-delà de 15 M€ par saison (pour la période allant de 2013 à 2015). C’est à l’UEFA de faire en sorte que ces clubs les respectent ou subissent des sanctions. Paris ne pourra pas dépenser 100 millions d’euros tous les ans pendant cinq ans, car on ne peut pas dépenser plus ce qu’on a gagné. Ce que fait le PSG est absurde

Les dirigeants du Paris Saint-Germain ont déjà fait savoir qu’ils s’en tiendront à la nouvelle disposition de l’UEFA sur les dépenses des clubs. L’on ne comprend donc pas que certains dirigeants européens continuent de s’abattre sur ce club qui était jusque-là transparent à leurs yeux. C’est critiques auraient été plus justifiés si cette croisade anti-riches dans le sport européen avait commencé avec Chelsea, Manchester City et même le Real Madrid qui a dû s’endetter pour recruter Cristiano Ronaldo lors du retour aux affaires de Florentino Pérez. En réalité, c’est le fait que l’argent de Manchester City lui ait permis de gagner la Premier League et Chelsea la Ligue des Champions, que les dirigeants des grands clubs historiques commencent à s’inquiéter. Mais avec la stratégie des dirigeants parisiens d’exporter la marque PSG en Amérique et en Asie lors des prochaines saisons, il faudra trouver bien plus que le fair-play financier pour arrêter Paris sur les marchés des transferts.