Brice Samba fait un constat implacable après la défaite de Lens à Lille

Brice Samba est apparu déçu et abattu après la défaite du RC Lens sur la pelouse de Lille vendredi soir. Cet échec concédé en ouverture de la 27e journée de Ligue 1, en plus d’être logique, vient révéler un constat implacable du gardien de but des Sang et Or.

Brice Samba et le RC Lens n’y arrivent plus

Après avoir signé son retour en Ligue des Champions cette saison, le RC Lens n’entend pas s’en contenter. Le club entraîné par Franck Haise a l’ambition de maintenir le cap avec une nouvelle qualification de suite. Un objectif qu’ils sont encore loin d’atteindre, encore moins dans ce sprint final de la Ligue 1. Sèchement battus 3-1 par l’OGC Nice juste avant la trêve internationale, les Sang et Or n’ont pas pu relever la tête.

En déplacement sur la pelouse du LOSC vendredi soir, Lens a encore coulé, concédant une nouvelle défaite 2-1. L’unique but artésien est l’œuvre d’Elye Wahi, qui a réduit le score en fin de rencontre après son entrée en jeu. C’est la troisième défaite sur les cinq derniers matchs de Ligue 1 pour les Sang et Or, qui en ont gagné 2 et qui stagnent à la sixième place, à quatre points du podium.

Photo : Brice Samba

Le constat amer de Brice Samba

Impuissant dans ses buts, Brice Samba n’a pu rien faire pour éviter à son équipe un nouveau naufrage collectif. Tombé face à un adversaire plus fort qu’eux, le capitaine lensois confie qu’ils, dans des propos relayés par L’Equipe, qu’ils sont à leur place. « Cette 6e place, ce sera notre championnat », lâche l’international français, très dépité après le match. Pour le gardien de but de 29 ans, il est clair que Lens « n’est pas au niveau de ces équipes là ».

Lens est battu mais pas abattu pour le gardien de but des Bleus qui reste positif pour la fin de la saison et l’atteinte des objectifs du club. Il s’agit de terminer huitième place sur le plan financier, européen sur le plan sportif. S’il est déjà tourné vers le prochain match face au Havre samedi prochain, pour Brice Samba, c’est le moment que « chacun balaye devant sa porte » et de se remettre tous en question.