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L’absence de Roberto De Zerbi parmi les nommés au titre de meilleur entraîneur aux Trophées UNFP a suscité une vague d’interrogations et de critiques, notamment parmi les supporters de l’OM. Eric Roy, entraîneur du Stade Brestois, a apporté des éclaircissements qui jettent un nouveau regard sur ce choix controversé.
OM : Roberto De Zerbi, une omission aux Trophées UNFP qui fait débat
Roberto De Zerbi, malgré une saison solide avec l’OM, qui a terminé deuxième de Ligue 1, n’a pas été retenu pour concourir au titre de meilleur entraîneur lors des Trophées UNFP. Ce choix a surpris au-delà des rangs marseillais, soulevant un débat intense sur la légitimité de cette exclusion. Interrogé dans L’After sur RMC, Eric Roy, lui-même ancien nominé et grand admirateur de Luis Enrique, vainqueur de cette édition, a expliqué sa position de n’avoir pas voté pour l’Italien.
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« De Zerbi, il a eu la malchance, malheureusement, qu’au moment où on a voté (pour désigner les nommés), ils étaient dans le trou », a souligné Eric Roy. Pour l’entraîneur brestois, la période de vote a coïncidé avec une mauvaise phase de résultats pour Marseille, ce qui a pesé lourdement dans l’appréciation des coachs.
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« Ils avaient perdu les points d’avance qu’ils possédaient. Ils étaient dans une mauvaise période. Ils perdent contre Strasbourg chez eux à cette époque. Il y a plusieurs défaites au Vélodrome. Est-ce que c’est un exploit de finir deuxième avec l’Olympique de Marseille? Je ne sais pas. C’est une vraie question », a-t-il interrogé.
Une perception biaisée par le calendrier
Cette analyse met en lumière l’impact du calendrier sur les votes des Trophées UNFP. En effet, le classement à un moment donné et non la performance finale semble avoir influencé la sélection. De Zerbi, qui a redressé la barre avec l’OM pour terminer la saison à une place honorable, a ainsi pâti d’un timing défavorable.
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Cette situation illustre les limites d’un scrutin basé sur des instantanés plutôt que sur l’ensemble d’une saison. De son côté, Roberto De Zerbi a fait preuve de fair-play face à cette absence de nomination. Lors d’une interview, il a évacué toute jalousie en déclarant : « Ce sont des grands entraîneurs ! Il n’y a pas de jalousie ».
