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Deux ans après les faits présumés, l’affaire Hakimi, joueur du PSG, refait surface avec des éléments troublants. Une enquête fouillée de L’Équipe et la prise de position du parquet relancent les débats, au cœur d’un dossier où témoignages contradictoires, SMS ambigus et analyses psychologiques s’entrechoquent.
PSG : Achraf Hakimi, une mise en accusation contestée
Le parquet de Nanterre a requis la mise en accusation d’Achraf Hakimi pour viol, une décision vivement contestée par la défense du joueur. Son avocate, Me Fanny Colin, dénonce une procédure injustifiée : « Ces réquisitions sont incompréhensibles et insensées au regard des éléments du dossier ».
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À voirMercato OM : C’est fait ! Marseille boucle un dossier urgentDès le début de l’affaire, Hakimi a nié les accusations, en affirmant que la plaignante tentait de le piéger pour des raisons financières. Cette dernière l’avait rencontré via Instagram avant de se rendre chez lui dans la nuit de l’incident. Dans sa déposition, elle affirme avoir clairement exprimé son refus : « Je lui ai dit : je t’ai dit non donc c’est non », a-t-elle balancé.
Les messages dissimulés par la plaignante
L’enquête menée par L’Équipe révèle l’existence de nombreux messages non transmis aux enquêteurs. Avant la rencontre avec Hakimi, la plaignante échangeait avec une amie dans un ton désinvolte, voire manipulateur. « Essaie de choper les codes… on va aller le dépouiller », écrit son amie. « Je v le bz », répond la plaignante.
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Ces SMS, volontairement cachés selon les enquêteurs, alimentent la thèse d’un coup monté. Pire encore, la plaignante aurait demandé à son amie : « Quels messages elle a montrés aux flics pour savoir si je peux en supprimer certains ? »
Une victime ambivalente selon les experts
Les deux expertises psychiatriques commandées par la juge présentent une victime au profil ambigu. Si le premier rapport la décrit comme sincère, il souligne un discours centré sur le « manque de respect » plus que sur une agression. « La dénonciation serait-elle un moyen de s’extirper dignement de la situation ? », questionne la psychologue. Le second rapport ajoute : « Monsieur Hakimi n’a probablement aucune visibilité sur le dialogue intérieur de la plaignante. »
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Des proches de Hakimi ont témoigné à sa faveur, dont Kylian Mbappé. Selon lui et d’autres amis du joueur, ce dernier est « très sensibilisé » sur les questions de consentement. Un détail renforcé par le témoignage d’une autre femme présente ce soir-là, qui confirme que Hakimi lui a demandé de partir calmement lorsqu’il a compris qu’aucun rapport n’aurait lieu.