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Huit journées ont suffi à Eirik Horneland pour poser ses pions et fixer ses priorités. À l’ASSE, le onze type se dessine clairement, et les temps de jeu parlent plus fort que n’importe quelle conférence de presse.
ASSE : Une ossature solide pour Horneland, des privilégiés bien installés
Quand un entraîneur répète quatre fois la même feuille de match dans sa tête, cela finit par se voir sur le terrain. Gautier Larsonneur, Mickaël Nadé, Florian Tardieu et Chico Lamba peuvent dormir tranquilles : avec 808 minutes disputées chacun, ils n’ont pas vu l’ombre d’un banc depuis le début de saison. Inamovibles, indéboulonnables, presque intouchables.
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Derrière ce quatuor d’irréductibles, Augustine Boakye continue de jouer les métronomes offensifs avec 595 minutes en huit apparitions. Le Norvégien Eirik Horneland ne tourne que légèrement et ses choix dessinent une équipe type claire comme de l’eau de roche : ASSE a son squelette, reste à greffer les muscles.
Stassin en pleine ascension, Ferreira relégué
La plus belle histoire du moment s’appelle Lucas Stassin. Le jeune attaquant belge, longtemps annoncé sur le départ, a profité d’une semaine à trois matchs pour retrouver sa place dans le top 11 des joueurs les plus utilisés. Avec 427 minutes, il dépasse Ferreira (413) et s’offre une première victoire psychologique dans cette lutte interne.
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Horneland ne l’a pas lancé pour faire joli. Il compte sur lui. Et l’état-major stéphanois le sait : quand un buteur commence à plaire à son coach, il devient difficile à déloger. À l’inverse, certains devront accélérer s’ils ne veulent pas finir dans le wagon des oubliés, Appiah, Traoré ou El Jamali en savent déjà quelque chose.
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Les chiffres ne mentent jamais. Horneland a établi sa hiérarchie et envoyé un signal limpide : la porte est ouverte aux ambitieux, mais fermée aux passagers. Le onze semble connu, mais rien n’est figé. Aux remplaçants de sonner à la porte. Et de frapper assez fort pour l’enfoncer.