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L’ASSE avance à vue, sans certitude et avec la peur au ventre après une nouvelle désillusion à Dunkerque. Face à Bastia, lanterne rouge en perdition, Eirik Horneland joue plus qu’un match : il joue sa survie.
ASSE : Un revers à Dunkerque qui met le feu aux poudres
La cinquième défaite de la saison, concédée hier soir à Dunkerque (0-1), n’a fait qu’accentuer une tension déjà palpable dans le Forez. Enzo Bardeli n’a eu besoin que d’un éclair pour punir des Verts amorphes, incapables de renverser une rencontre qu’ils n’ont jamais maîtrisée. À l’issue du match, Eirik Horneland n’a pas cherché d’excuses.
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À voirMercato FC Nantes : Le FCN boucle l’arrivée d’un renfort majeurL’ASSE n’est pas au niveau, ni dans le jeu ni dans le classement. Le Norvégien reconnaît que son équipe dérive. « On n’est pas du tout là où on devrait être », a-t-il admis, lucide et fataliste. Mais c’est surtout un aveu d’impuissance qui résonne : pour rester dans la roue du peloton, il faudra impérativement battre Bastia. Une urgence absolue, presque un ultimatum.
Horneland sous pression : la confiance s’effrite
Selon les informations de BUT, la direction stéphanoise n’accorde plus à Horneland qu’un crédit très limité. Son maintien raté en Ligue 1, suivi d’un début de saison indigne des 23 millions d’euros investis, pèsent lourd dans la balance. Les divergences avec Gazidis, notamment sur certains choix offensifs, n’ont rien arrangé.
La victoire folle à Troyes (3-2) avait momentanément calmé la tempête. Mais derrière, l’embellie n’a duré qu’un match. Nancy a été battu dans la douleur, Dunkerque a rappelé les limites criantes du projet. Cette fois, Horneland n’a plus de filet : Bastia peut tout faire basculer.
Bastia, entre chaos et opportunité fatale
Sur le papier, affronter la lanterne rouge devrait rassurer. Mais Bastia vit une saison si chaotique qu’elle en devient imprévisible. Une seule victoire, un match arrêté contre le Red Star, Antonetti parti, un président Ferrandi qui parle d’« équipe qui se tue elle-même » : le club corse navigue dans la tourmente.
Justement, ces équipes blessées sont souvent les plus dangereuses. Et si Bastia n’a plus grand-chose à perdre, l’ASSE, elle, joue sa peau. Avant de défier Nice en Coupe de France, c’est bien ce rendez-vous au Chaudron qui décidera du futur du coach stéphanois. Une victoire pour respirer… ou une explosion qui pourrait tout emporter.
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