Actualité: Ligue 1, impôts, Aulas livre son point de vue

Jean Michel AULAS

Jean-Michel Aulas a toujours accepté une certaine hégémonie du PSG et maintenant de Monaco sur la Ligue 1. Il a, toujours, vu d’un très bon oeil l’arrivée de ces gros investisseurs dans un football français en retard sur le modèle de la Premier League.

Le président rhodanien a livré le fond de sa pensée ce lundi dans les colonnes du quotidien Les Echos: « L’Angleterre a permis à de nouveaux investisseurs d’investir pour relancer des clubs, et regardez le résultat. Le foot anglais est populaire dans le monde entier. Les ventes de droits télé rapportent 600 millions d’euros à l’international, c’est vingt fois plus que la vente des droits internationaux du foot français. Nous pouvons aussi entrer dans un cercle vertueux avec des clubs plus riches, des stars et donc des affiches qui généreront des droits supplémentaires pour tout le monde. »

Et il avoue très franchement que la taxe à 75% ne va pas vraiment aider le football français à progresser comme il le devrait, et même enterrer tous les clubs modestes de Ligue 1. « Ce serait une catastrophe économique. Un choc que le foot français ne sera pas capable d’encaisser. On prendrait les clubs, qui ne sont que des PME, en otage car nous avons signé des contrats qui nous engage sur la durée et qui ne pourraient pas prendre en compte cette évolution de la fiscalité« , a expliqué Jean-Michel Aulas. Avant de conclure: « Il faut au moins que la taxe ne puisse pas s’appliquer sur les contrats déjà signés. Cela a été fait lorsque l’administration a supprimé le droit à l’image collectif des sportifs. Cela pourrait se faire pour la taxe à 75%« .

Aulas veille toujours au grain en ce qui concerne la santé financière du championnat, ce qui explique la place prépondérante qu’il occupe dans le football français.