Bordeaux : Koscielny dézingue ses coéquipiers girondins

Les Girondins de Bordeaux ont conclu leur année 2020 par un classique, une défaite après une victoire, ne parvenant jamais à faire la passe de deux en Ligue 1. L’entraîneur des Bordelais, Jean-Louis Gasset, commence à s’impatienter de ces résultats en dents de scie et avait sonné l’alarme après Reims. Laurent Koscielny en a rajouté une couche.

Les Girondins de Bordeaux ne savent pas enchaîner

La défaite des Girondins de Bordeaux sur la pelouse du Stade de Reims (1-3), juste avant la trêve de Noël, a laissé des traces dans l’effectif de Jean-Louis Gasset. Le coach bordelais avait assaisonné ses joueurs après le revers rémois. « Ils étaient peut-être déjà partis en vacances. Pas d’intensité, pas de duels gagnés, pas de technique, c’était une horreur. Il y a des fois des groupes qui pensent aux tongs, aux lunettes de soleil, aux billets d’avion… Jamais je n’aurais pu imaginer qu’on démarrerait comme ça. C’est inexplicable. » D’autant que les Girondins sont capables de bien mieux, en témoignent un succès probant sur la pelouse du Stade Rennais (1-0) ou un nul conquérant sur celle du PSG (2-2). Mais leurs errements coûtent cher aux hommes de Gasset, qui pointent à la 13e place de Ligue 1 avant de se déplacer mercredi (19h) sur la pelouse du FC Metz, 10e avec un petit point d’avance.

Koscielny secoue ses coéquipiers

Avant cette rencontre déterminante pour les Girondins de Bordeaux afin de bien aborder la deuxième partie de saison, Laurent Koscielny a, à son tour, secoué ses coéquipiers en conférence de presse. « Dès fois, j’ai du mal à retrouver l’image qu’on a pu avoir deux ou trois jours avant sur certains matchs, a déclaré le défenseur central. Je me dis que ce ne sont pas les mêmes joueurs sur le terrain. C’est difficile à comprendre. Peut-être par suffisance, tout simplement. Penser qu’avoir gagné un match, c’est suffisant pour être heureux. Il va falloir travailler sur cette mentalité. Et on va travailler ensemble pour avoir ce changement. C’est vrai que, par moment, tu as envie d’en attraper un. Mais je ne pense pas que ce soit la bonne solution. Je pense qu’on est aussi capable de régler des problèmes par les mots. » Et sur le terrain, mais sans Hatem Ben Arfa, forfait sur blessure.