Stade Rennais : Génésio s’inscrit dans la lignée de Stéphan

Bruno Génésio a été officiellement présenté dans son rôle de nouvel entraîneur du Stade Rennais. Un coach choisi pour « ses qualités d’homme, de formateur, son expérience ». Quelqu’un que Florian Maurice connait très bien. Le directeur sportif apprécie cette connexion, mais surtout les compétences de l’ancien coach de l’Olympique Lyonnais. Ce qui va permettre à Rennes de vite se mettre au travail dans le but de vite sortir de sa mauvaise passe. Avec l’objectif, comme au début de saison, d’accrocher la Coupe d’Europa, alors que le SRFC est désormais dixième du championnat de France. Retrouvez les principaux points forts de la conférence de presse de Bruno Génésio.

Bruno Génésio : « Il n’y a pas eu d’hésitation » au moment de venir au Stade Rennais

Bruno Génésio : « J’avais dit que mon souhait était de revenir en Ligue 1, avec deux critères importants. Le projet sportif et l’aspect humain. Le Stade Rennais répond à ce que je recherchais. Il a des ambitions sportives, européennes et dans le haut de tableau de Ligue 1. Il y a notre relation avec Florian, on se connait très bien. Le président Holveck et M. Pinault ont aussi eu un rôle important dans ma venue. Il n’y a pas eu d’hésitation. Quand je suis rentré de Chine, j’avais prévu de ne reprendre une équipe que la saison prochaine. Mais lorsque Florian m’a appelé, ma réflexion a évolué, très vite j’ai senti que c’était le bon moment. Il n’y a pas eu de refus de ma part. »

« J’ai vu pas mal de matches depuis le week-end dernier. Bien sûr que l’équipe est en difficulté, mais c’est la vie d’un club. Ce qui m’a convaincu définitivement c’est la qualité du groupe, de l’effectif, individuellement. L’équipe manque de confiance mais elle joue bien. À nous de trouver les leviers pour remédier à ça, mais pour moi c’est un des meilleurs effectifs de la Ligue 1. J’arrive avec un adjoint, Dimitri Faros, qui était avec moi en Chine et à Lyon. Je pense que c’est important d’avoir quelqu’un qu’on connait pour travailler. Mais ici, il y a des gens compétents, travailleurs, il n’y a pas de raison d’en changer. Ils ont aussi l’amour du club. Pas question pour moi de remettre tout en cause et encore moins en cours de saisons. »

Bruno Génésio rend hommage à Julien Stéphan

« Je voulais saluer le travail de Julien Stéphan. Je ne compte pas tout révolutionner. Je copte m’appuyer sur ce qui fonctionnait, la victoire en Coupe, la Champion’s League. Le travail avant moi a été fait très bien. Je peux apporter d’abord un déclic psychologique. L’équipe joue avec un frein, il faut que le staff dégage une attitude positive pour mettre fin à cette série négative. Avant de se projeter sur la fin de saison pour aller chercher l’objectif. C’est possible, largement. La première des choses, c’est d’y croire. Je pense que dans le foot, on se rend compte qu’il y a des séries, il faut mettre fin à celle qui est négative. J’ai énormément confiance dans le groupe, les gens qui m’entourent et le projet. »

« Je vais être dans la continuité. J’aime le jeu de possession, que mon équipe prenne des risques, qu’elle accepte un certain déséquilibre pour marque des buts. Il faut qu’elle soit ambitieuse, qu’elle prenne du plaisir. Avec un respect du collectif. C’est ce que je compte faire. Je retrouve Martin Terrier que j’apprécie, qui a tout le potentiel pour devenir un grand attaquant. Il a besoin de confiance, de s’affirmer, mais je crois énormément en lui. Comme il a beaucoup de qualités, il peut être performant à différents postes. Cela laisse différentes possibilités. Je connais très bien Clément Grenier aussi, j’ai beaucoup de plaisir à le retrouver. J’ai côtoyé aussi Romain Del Castillo. Il a beaucoup progressé depuis son départ de Lyon. Il est aussi facile à coacher. J’ai aussi du plaisir à rencontrer ceux que je ne connais, parce qu’il y a beaucoup de qualité. J’ai préféré que les joueurs prennent leur jour de repos prévu aujourd’hui (vendredi), je les rencontrerai demain (samedi). Parfois, il peut y avoir une lassitude qui s’installe dans un groupe. Il faut apporter de la fraicheur, de la confiance, parfois même au-delà des joueurs. Ça se fait avec beaucoup de discussions. Leurs qualités ne se sont pas envolées, il n’y a pas de raison qu’ils ne les retrouvent pas. »

Génésio et le Stade Rennais, destins liés

« J’ai un destin étrangement lié au Stade Rennais. C’est la demi-finale de Coupe de France qui a précipité mon départ de Lyon. C’est un club historique de notre championnant, qui va fêter ses 120 ans, qui est un pilier de la formation, qui a gagné des titres, dont un contre Lyon. Un club qui par moment a un petit peu stagné, mais qui retoruve son prestige. Un club qui compte dans le paysage de la Ligue 1, avec un actionnaire fort. La rencontre avec M. Pinault m’a beaucoup marqué. Il y a aussi cette ferveur dans ce stade, aujourd’hui vide, ce qui est un critère négatif pour le club. L’ambiance est assez impressionnante ici, elle porte l’équipe. Voilà ce que représente le Stade Rennais. »

« Je souhaite rencontrer les représentants des groupes de supporters. Ils font partie du club, ils sont très importants. Sans eux, ce n’est plus le football. C’est important de faire cette démarche. Mon souvenir, ce sont des gens qui poussent leur équipe, mais quand on est entraîneur, ce sont les résultats qui valident votre travail. Une des leçons retenues de mon passage à Lyon, c’est qu’il n’y a pas d’équipe sans supporters. On le voit aujourd’hui. Quand vous êtes entraîneur, il y a des choses que vous maitrisez ou non. Mon devoir est de les rencontrer, mais je ne peux pas maitriser la réactions des supporters, des journalistes, ou autres… Mon énergie doit être destinée à mon équipe mais c’est important de leur montrer que ce sont des acteurs importants de la vie du club. »