PSG – Barça : Keylor Navas, héros encensé par la presse !

Le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, après son match nul lors du retour, mercredi, au Parc des Princes (1-1). Lionel Messi a répondu à Kylian Mbappé, mais c’est surtout, et encore une fois, Keylor Navas qui a fait forte impression. Le gardien costaricien du Paris Saint-Germain a encore fait des miracles, et si les joueurs de Mauricio Pochettino n’ont pas craint trop longtemps une nouvelle remontada, c’est bien grâce à leur portier, sans joute le Parisien le plus déterminant dans les matches couperet depuis son arrivée au club.

Une statue pour Keylor Navas ?

Le PSG a eu chaud contre le FC Barcelone. Face à des Catalans qui meilleurs qu’à l’aller, les champions de France s’en sont finalement remis à leur gardien. Auteur d’une performance exceptionnelle, Keylor Navas a été salué par la presse. L’Equipe l’a crédité d’un 9/10 : « Et si c’était lui la meilleure recrue de l’ère QSI ?, écrit le quotidien sportif. Il a écœuré Dembélé en captant toutes ses tentatives (11′, 18′, 35′) et Dest dont il a dévié le tir sur sa transversale (23′). ). Il a assisté impuissant au chef-d’œuvre de Messi mais a détourné parfaitement sur sa barre le penalty de l’Argentin (45’+3). » Même son de cloche pour l’ancien Parisien Mickaël Madar, toujours dans L’Equipe : « Il faut tout de suite lui faire une statue devant le Parc des Princes ! C’est le joueur clé, celui qui fait toute la différence par rapport aux années précédentes. Il est exceptionnel pour te garder dans un match. Ce qu’il a réussi en repoussant le penalty de Messi (45’+3), c’est très fort, car cela a démoralisé les adversaires. »

Un PSG pas vraiment rassurant

Consultant pour Canal+, Pierre Ménès reconnait lui aussi que les choses auraient pu mal tourner avec un autre que Keylor Navas dans les buts du PSG. « Franchement, sans un Navas exceptionnel, le Barça aurait très bien pu refaire son retard dès la mi-temps. » Car les problèmes du Paris SG ont été nombreux et l’équipe en difficulté. « Pour commencer, la faute à des latéraux à la ramasse. Florenzi n’avait pas le niveau physique pour jouer ce match et Kurzawa pas le niveau tout court. Mais la grosse déception vient des milieux. Gueye s’est bien battu mais demeure trop limité techniquement. Paredes semblait paralysé par la peur de prendre un carton jaune – qu’il a finalement pris – et s’est montré effroyable. Quant à Verratti, il n’a jamais réussi à se sortir du pressing catalan et a été muselé, Koeman ayant visiblement bien analysé le match aller. »

Mais Paris peut s’attendre à du changement en vue des quarts de finale. « D’ici le quart de finale début avril, le PSG va récupérer des joueurs importants. Je pense à Neymar évidemment, mais aussi à Kean, dont l’importance dans le repli défensif et dans le jeu se voit quand il n’est pas là, a jugé Pierre Ménès. Alors on va me parler de l’absence de repli défensif de Mbappé mais il faut savoir ce qu’on veut : on ne peut pas demander à la seule target offensive de revenir jusqu’à ses 16 mètres, il faut bien qu’il fixe deux ou trois défenseurs – ce qu’il a fait tout le match en faisant peser la menace de sa vitesse sur la défense barcelonaise – et qu’il ne soit pas obligé de faire 80 mètres pour aller porter le danger. Je n’en dirais pas autant de Draxler, qui avait une chance inouïe de reconquérir les cœurs parisiens mais qui a fait un match « à la Draxler », en donnant l’impression d’être là pour prendre l’air. » Mauricio Pochettino a encore du pain sur la planche.