Vente ASSE : Romeyer et Caiazzo en veulent à Soucasse ?

Suite à sa déclaration sur la vente de l’ ASSE, Jean-François Soucasse serait dans le collimateur des propriétaires Caïazzo et Romeyer.

ASSE : Soucasse, « la vente n’était pas à l’ordre du jour »

Alors que les deux présidents de l’ ASSE, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, sont silencieux sur le dossier de la vente de leur club, Jean-François Soucasse a pris la parole le 10 novembre dernier. Ce dernier avait donné des indices sur le processus de, par exemple, la date butoir du 23 novembre pour connaître le projet sélectionné en définitive et l’offre des investisseurs. Le président exécutif de l’AS Saint-Étienne avait marqué sa surprise sur l’idée de vente des Verts.

« Quand je suis arrivé au club, il y a 9 mois, la vente n’était pas à l’ordre du jour », a-t-il déclaré sur France Bleu Loire. « Les actionnaires m’ont fait part de leur volonté de mener à bien cette vente. Nous avons convenu : que cette position soit assumée auprès des salariés notamment […], que la vente vienne le moins possible perturber le quotidien. Malheureusement, elle vient tout de même impacter ce quotidien », avait lâché le responsable de l’ ASSE.

Romeyer et Caïazzo n’ont pas aimé la sortie de Soucasse

Des propos qui auraient mis Bernard Caïazzo et Roland Romeyer en colère. Selon But Football Club, la sortie de Jean-François Soucasse « n’était pas téléguidée par les actionnaires ». De ce fait, « ces derniers n’auraient pas apprécié de voir le président délégué de 49 ans sortir du silence » de son propre chef, sutout sur les questions relatives à la vente de l’ ASSE. De plus, « certains mots de ce dernier sonnent comme des reproches à Caïazzo et Romeyer » d’après la source.

À noter que François Soucasse (ancien joueur de l’ AS Saint-Étienne, 1995-1998) avait été nommé directeur général des services du club stéphanois en janvier dernier. Six mois plus tard, le 1er juillet 2021, il est devenu président exécutif du club. Dès que l’ ASSE sera vendu, il va évidemment perdre son poste et se retrouver au chômage, comme certains collaborateurs des Verts.