OL-OM : Aulas s’oppose au retrait de point et répond à la LFP

Jean-Michel Auas a fait le point, lundi, sur les incidents lors de OL-OM. Il s’oppose au retrait de point et met la pression sur la LFP.

OL-OM : Aulas « n’est pas certain que Lyon mérite un retrait de point »

L’ OL a été sanctionné d’un huis clos à titre conservatoire pour l’instant, jusqu’à la décision finale du 8 décembre prochain. Cela, pour le jet de bouteille d’un supporter du club sur la tête de Dimitri Payet et l’arrêt du match OL-OM de la 14e journée de Ligue 1. Alors que plusieurs acteurs du football exigent de lourdes sanctions contre les clubs dont les supporters sont fautifs, Jean-Michel Aulas est monté au créneau pour défendre l’Olympique Lyonnais, sous la menace d’un retrait de point.

« Ce qu’il s’est passé dimanche n’a rien à voir avec les envahissements de terrain, les bagarres. C’est incomparable. Je reste favorable aux sanctions sévères y compris en matière de points. […] Retirer des points quand il y a des envahissements de terrain, des bagarres est tout à fait légitime, mais je ne suis pas certain qu’on mérite de nous retirer un point en comparaison. Il ne faudra pas faire d’amalgame », a déclaré le président de l’ OL, dans propos relayés par le site internet du club rhodanien.

Le président des Lyonnais rejette la comparaison avec d’autres incidents

Selon le dirigeant, l’acte d’un « supporter isolé », condamné par le groupe les Bad Gones et détenu en garde à vue, ne peut pas être comparé aux incidents du match entre l’OGC Nice et l’OM, finalement rejoué en un terrain neutre. « Ce serait de la mauvaise foi de comparer ce qui s’est passé cette saison à Nice, Montpellier ou Lille, et ce qui s’est passé à Lyon (lors d’ OL-OM, ndlr) », a souligné Jean-Michel Aulas, dans des propos rapportés par plusieurs médias, tout en menaçant la Ligue.

« […] si ça permet de progresser la jurisprudence en matière de sécurité, alors on va regarder tout ce qui s’est passé depuis le début de saison avec des envahissements de terrains, des bagarres… Il faudra rétroactivement des sanctions pour des faits qui se sont déjà déroulés », a-t-il glissé.