OL : Peter Bosz n’a pas digéré le match arrêté contre l’OM

Revenu sur l’incident du match OL-OM, Peter Bosz a déploré l’arrêt de la rencontre, car il y avait la possibilité de rejouer selon lui.

OL : Peter Bosz et le groupe lyonnais déçus

L’Olympico entre l’ OL et l’ OM n’a duré que 5 minutes, dimanche dernier. Le match a été interrompu dans un premier temps, suite au jet d’une bouteille sur la tête de Dimitri Payet, puis arrêté définitivement après près de 2 heures d’hésitation des autorités en charge de la sécurité, de l’arbitre et des responsables des deux clubs. Réunie d’urgence le lendemain du match interrompu, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a infligé un huis clos total à l’Olympique Lyonnais au Groupama Stadium. Cela, jusqu’à la décision finale qui sera prononcée le 8 décembre. Le club de Jean-Michel Aulas reste en effet sous la menace d’un retrait de points.

Peter Bosz regrette l’arrêt du choc avec l’Olympique de Marseille. Il est même en colère contre le fait qu’un seul individu soit parvenu à mettre un terme à un match qui a mobilisé près de 60 000 spectateurs à Décines. « Le groupe est déçu. C’est difficile, c’est très mauvais pour le foot et surtout pour le foot français et Lyon », a-t-il déploré en conférence de presse, avant le match de l’ OL contre Brondby IF en Ligue Europa, jeudi soir au Danemark.

Tout le monde puni par un individu

Selon le technicien néerlandais, il y avait pourtant déjà eu des incidents pareils dans d’autres stades cette saison où la situation a été mieux gérée. « Ce n’était pas la première fois cette saison. C’est difficile d’accepter que tout le monde dans le stade soit puni par un Monsieur qui a fait ça. C’est incroyable… 60.000 personnes punies à cause d’une seule », s’est étonné l’entraîneur des Gones.

Pour rappel, Wilfried Serriere, l’individu inculpé pour avoir balancé une bouteille sur la tête de Dimitri Payet lors de l’Olympico OL-OM a été condamné, mardi, à 6 mois de prison, mais avec sursis, et 5 ans d’interdiction de stade.