PSG : Après le Barça, Nasser Al-Khelaïfi pique aussi le Real Madrid

Après avoir envoyé une pique au Barça et ses apports magiques d’argent, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi s’en est pris également au Real Madrid.

PSG : Al-Khelaïfi se paie le Real Madrid et ses fêtes pour la LDC

Initiateur de la Super League, le Real Madrid a célébré avec faste son dernier succès en Ligue des Champions. Une situation qui a fait sourire le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi. À la faveur de l’assemblée de l’Association Européenne des Clubs (ECA), l’homme d’affaires qatari qui préside aux destinées de cette instance n’a pas manqué de dénoncer cette hypocrisie du club espagnol.

« C’est étrange que le Real Madrid célèbre le fait de gagner la Ligue des Champions, qui est la plus grande compétition de clubs du monde », a lancé Al-Khelaïfi dans des propos relayés par El Chiringuito avant d’ajouter : « c’est très étrange d’aller contre une fantastique compétition de clubs déjà existante, mais de participer, célébrer et profiter des titres. »

Après avoir dénoncé le nouveau mode de financement du FC Barcelone, le président du PSG « trouve que c’est très bizarre, pour être honnête » le fait que le Real Madrid combatte la Ligue des Champions, mais célèbre à la fois son sacre continental. « Mais nous n’allons pas perdre de temps avec ça et nous allons continuer à travailler », a-t-il ajouté. Des sorties dirigées qui ont fait réagir le patron de la Liga espagnole.

PSG : Le président de la Liga répond à Nasser Al-Khelaïfi

Javier Tebas, président de la Liga.

Javier Tebas n’apprécie pas du tout les piques de Nasser Al-Khelaifi à l’encontre des clubs espagnols. Vendredi, après le tacle du président du Paris Saint-Germain contre le FC Barcelone, appelant notamment à la prudence face au « niveau dangereux d’endettement et les opérations magiques de prise de participation », le premier responsable de la Ligue espagnole était monté au créneau pour défendre les Blaugranas. « Il n’y a pas de magie, le FC Barcelone a vendu une partie de ses actifs pour couvrir ses pertes. Au PSG, à la place vous ouvrez le robinet à pétrole. Pour un football durable, la première chose est de payer ce qui est dû, NON ? », avait rétorqué Tebas.