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Luis Enrique et le PSG se préparent à affronter l’Inter en finale de la Ligue des Champions. À moins de trois semaines de ce grand rendez-vous européen, l’Espagnol a tranché : priorité à la fraîcheur mentale. Un choix audacieux salué par les spécialistes, malgré quelques critiques.
PSG : Une semaine de coupure avant le sprint final
Le Paris Saint-Germain a retrouvé ce mercredi le chemin de l’entraînement collectif au Campus de Poissy, après plusieurs jours de repos accordés par Luis Enrique. Sept cadres ont bénéficié de six jours pleins, d’autres de trois. Il s’agit de Donnarumma, Hakimi, Marquinhos, Nuno Mendes, Pacho, Fabian Ruiz et Vitinha.
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Une coupure inédite à ce stade de la saison, surtout à la veille d’une finale de Ligue des champions, le 31 mai contre l’Inter Milan. Mais pour l’entraîneur espagnol, le calcul est clair : la fraîcheur mentale est fondamentale. Pourtant, ce choix divise. Vincent Moscato, sur RMC, s’est montré sceptique :
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« Moi, j’ai peur de laisser les joueurs au repos comme ça. Tu dois être complètement focus », a-t-il déclaré. À l’inverse, Jérôme Rothen y voit une opportunité rare : « Les joueurs sont tous fatigués mentalement. Quand tu te reposes six jours, tu déconnectes, et physiquement, tu ne perds rien ».
Luis Enrique mise sur l’équilibre mental pour vaincre
Luis Enrique n’est pas un entraîneur conventionnel. Depuis son arrivée, il s’appuie sur un staff pointu, où le rôle du psychologue Joaquin Valdes Fonseca est central. « C’est une donnée importante à ses yeux », souligne Pier Gauthier, préparateur mental. « Le staff croit que certains joueurs ont besoin d’une semaine pour recharger les batteries mentales. C’est lui le mieux placé pour juger ».
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Gauthier poursuit : « Il faut un équilibre entre forme physique, préparation technique et stabilité psychologique. La pression ne doit pas être supprimée, elle doit être apprivoisée. Sans elle, pas de performance optimale ».
Dix-sept jours pour atteindre le sommet
Luis Enrique dispose désormais de 17 jours pour affiner son plan de bataille contre l’Inter. Pour Christophe Dugarry, il n’y a pas de quoi s’inquiéter : « La priorité va à la fraîcheur. Ce n’est pas une semaine d’entraînement en plus ou en moins qui changera tout », a-t-il confié, en ajoutant : « Luis Enrique connaît ses joueurs. Il n’a pas des ‘loulous’ dans l’équipe. Il sait à qui il peut faire confiance. »
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Responsabilisés, les Parisiens semblent pleinement investis. À eux de transformer ce pari mental en atout tactique le 31 mai prochain à Munich. Une finale ne se joue pas qu’avec les jambes : elle se gagne d’abord dans la tête.
