OM : Jacques-Henri Eyraud se confie sur son départ

Débarqué de la présidence de L’OM, Jacques-Henri Eyraud ex-président fortement critiqué par les supporters marseillais avec qu’il se trouvait en conflit ouvert, a décidé de prendre la parole dans un entretien accordé à SoFoot.

Erreur de casting à l’OM

Après un cumul de tensions avec les supporters de l’OM, Jacques-Henri Eyraud a été débarqué de son poste de président du directeur du club par Frank McCourt , au profit de Pablo Longoria, le Head of football très apprécié en interne. Il ne s’éloigne pas de Marseille pour autant, puisqu’il siègera au conseil de surveillance de l’Olympique de Marseille.

Dès son arrivée en poste à l’automne 2016, JHE n’a jamais fait l’unanimité auprès des supporters. Jugé trop « corporate » et éloigné des préoccupations des supporters, peu versé dans la culture football, le dirigeant a il faut dire tout fait pour se mettre les supporters de l’OM à dos. Le point culminant étant les incidents de la commanderie ou une manifestation organisée par divers groupes d’Ultras et de fans marseillais, avait dérapée. Cela avait occasionné quelques dégradations matérielles et des interpellations et des détentions ont eu lieu à l’encontre de certains participants. Dans la foulée, au lieu de jouer la carte de l’apaisement , il avait décidé de prendre une approche plus autoritaire qui n’était pas passée du côté des supporters. Particulièrement auprès des groupes ultras qui animent les virages du Vélodrome. Il a été bien rappelé à Jacques-Henri Eyraud que l’OM était une institution marseillaise, gardée farouchement par ceux qui suivent le club. De fait, même les figures politiques locales s’étaient manifestées pour demander au président de calmer le jeu, dans la crainte que la situation ne s’embrase plus.

OM : Jacques-Henri Eyraud se confie sur son départ

JHE :  » Peut-être que j’ai été victime d’un délit de faciès « 

Dans un long entretien dans le dernier numéro de la revue SoFoot, Jacques-Henri Eyraud s’est exprimé pour la première fois depuis son départ de son poste de président du club. L’ancien dirigeant pense qu’il a été victime dans l’histoire du conflit avec les supporters :  » Peut-être que j’ai été victime d’un délit de faciès. Stéphane Tapie m’a dit récemment qu’avec moi, ça ne pouvait pas coller, car je ne disais pas « J’m’en bats les couilles. » Je pensais que l’on aurait un débat un peu plus élevé ». Une déclaration qui risque ne pas de bien passer auprès des supporters.