OL : Le président Aulas parle une fois de plus du PSG et du Qatar

Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, a été classé premier au rang des présidents français de club de foot par France Football. À cette occasion, il a donné un entretien à la revue et a notamment évoqué, une nouvelle fois, le cas du Qatar du PSG. Il y a quelques semaines, le président de l’Olympique Lyonnais avait tenu des propos très vindicatifs à l’encontre du club parisien et de sa direction. Il a tenu à les nuancer.

Aulas dézingue le PSG et le Qatar

Président n°1 du foot français selon France Football, Jean-Michel Aulas sait que son OL aura du mal à concurrencer le PSG tous les ans. Fin février, sur les chances de titre lyonnaises, il avait déclaré : « Je reste raisonnable, parce que je ne vois pas comment le PSG pourrait perdre, vu sa puissance financière. On a à Lille un fonds vautour (Eliott Management Corporation), un PSG avec un Qatar surpuissant, et un Monaco dirigé par des investisseurs russes avec une fiscalité et des charges qui n’ont rien à voir avec les nôtres. Alors je me dis que ce serait quand même un drôle de pied de nez, en étant franco-français et entrepreneur local, d’arriver à battre ces grosses puissances (…) Le PSG a le soutien d’un État où il se passe parfois des choses sur lesquelles les médias n’interviennent pas toujours. »

Le président de l’OL nuance ses propos

Dans son entretient pour « FF », le président de l’OL est revenu sur cette déclaration. « Sur les Qataris, j’y suis allé un peu fort, mais je persiste à penser que ce n’est pas normal qu’en Ligue 1, un club dispose d’un budget à 700-800 M€ quand d’autres plafonnent à 60 M€. Remporter une Ligue des champions ? Il y a une voie, même si elle est compliquée… Cela passe par la transformation du modèle économique du football international. Si je reste président, c’est avec cette espérance, car je ne vais pas me lancer dans une course pour acheter une vedette à 100M€. Il faut trouver un mode de régulation structurel, qui ne sera plus le fair-play financier tel qu’on le connaît, mais qui permette un réel équilibre compétitif. Cela passerait, par exemple, par un plafonnement des salaires ou une meilleure répartition des recettes. Sinon, l’OL, comme d’autres, ne peut pas lutter, surtout face à des clubs financés sans limite par des États comme le Qatar », a expliqué Jean-Michel Aulas.