ASSE : Vente du club, grosse accusation contre Romeyer et Caïazzo

Mis sur le marché depuis mi-avril, l’ ASSE n’a toujours pas trouvé preneur. Alors que le processus de vente est toujours en marche, un responsable de Peak6 pointe du doigt une mésentente entre les présidents Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.

De Bontin, « le problème de l’ ASSE est que les propriétaires ne peuvent pas s’entendre »

Si la vente de l’ ASSE ne se fait pas ce coup-ci, après l’échec avec le groupe américain Peak6, ce serait encore la faute de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, selon Jérôme De Bontin. Dans ses propos confiés au quotidien Le Progrès, l’ex-porteur du projet des investisseurs basés à Chicago, a fait des révélations sur le comportement des deux propriétaires du club ligérien, lors des négociations entre l’AS Saint-Étienne et le groupe Peak6 en mai 2018. « Le problème de Saint-Étienne est que les propriétaires actuels ne peuvent pas s’entendre entre eux sur la juste décision pour le club. Ils veulent vendre, mais ils veulent rester impliqués », a lâché Jérôme De Bontin, dans le journal régional.

« Ils ne s’entendent pas dans la vie courante, mais sont attachés à la hanche par cet espoir de vendre et récupérer les fonds perdus. S’ils étaient prêts l’un et l’autre à se retirer, le club pourrait rebondir et retrouver sa juste place dans le championnat français », a-t-il enfoncé. Selon l’homme d’affaires franco-américain, « Peak6 avait cet espoir en 2018, mais il a fait marche arrière face aux conflits permanents entre ces deux personnes (Romeyer et Caïazzo, ndlr) ».

L’échec avec le groupe Peak6

Pour mémoire, le club ligérien avait annoncé, dans un communiqué officiel le 15 mai 2018, que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer étaient entrés en « négociations exclusives avec Peak6, en vue de l’acquisition de l’ASSE ». Après dix jours de réunion, les Stéphanois avaient mis fin aux négociations. « Les investissements prévus par Peak6 dans le club ne correspondent pas aux engagements pris, de faire de l’ ASSE un club pérenne et ambitieux. Les actionnaires actuels comme le club subissent un préjudice important lié à des engagements non tenus. Leur sentiment est que les valeurs historiques de l’ ASSE n’ont pas été respectées », avaient communiqué les Verts pour justifier la fin des négociations.