OGC Nice-OM : La decision de la LFP est tombée, Marseille en rage !

Réunie ce mercredi soir, la LFP a enfin rendu son verdict concernant les violents incidents survenus lors de la rencontre entre l’OGC Nice et l’ OM. Si les Marseillais espéraient obtenir gain de cause, ils ont finalement été déboutés par l’instance. Mais les Aiglons n’ont pas remporté la victoire pour autant.

OGC Nice-OM : Les Marseillais sanctionnés par la LFP 

L’ Olympique de Marseille compte défendre ses intérêts jusqu’au bout. Depuis l’arrêt du match face l’ OGC Nice suite à l’envahissement des supporters niçois sur la pelouse, les dirigeants de l’ OM avaient deux objectifs en tête. Ils souhaitaient d’abord obtenir une victoire sur tapis vert et ensuite éviter à plusieurs joueurs et au préparateur physique Pablo Fernandez – qui a mis un coup de poing à un supporter niçois – d’être lourdement sanctionnés.

Les dirigeants des deux écuries avaient ainsi rendez-vous hier avec la commission de discipline de la Ligue de Football pour s’expliquer sur ces débordements. Et à l’issue de cette rencontre, le verdict est tombé. La commission discipline de l’instance a décidé que le match de la 3e journée entre l’ OGC Nice et l’ OM se rejouera « à huis clos sur terrain neutre ». Cette première sanction passe mal auprès des dirigeants marseillais, qui espéraient obtenir une victoire sur tapis verts face aux Aiglons.

La LFP a aussi décidé de suspendre Pablo Fernandez de toutes ses fonctions jusqu’en juin 2022. Le défenseur marseillais Alvaro Gonzalez a écopé de deux matchs de suspension ferme et Dimitri Payet est suspendu pour un match avec sursis. En revanche, aucun Niçois, ni même l’entraîneur Christophe Galtier – filmé en train de frapper le directeur général marseillais – n’a été sanctionné par l’instance. Des décisions très mal digérées par les dirigeants de l’Olympique de Marseille.

Jacques Cardoze choqué par ces décisions « politiques »

Interrogé par RMC Sport, Jacques Cardoze, a dit tout le mal qu’il pensait des sanctions prononcées par la LFP. Le directeur de la communication de l’ OM y voit même des manoeuvres purement politiques.

« C’est une décision en demi-teinte, c’est une décision politique et c’est une décision qui à mon sens n’est pas à la hauteur de l’exemplarité qu’elle aurait dû donner à l’ensemble du football français. On a vu des saluts nazis dans cette tribune Sud, on a vu 150 personnes envahir le terrain, on a vu 74 projectiles envoyés en 74 minutes. Et finalement, on s’attache à ce qu’il se passe à la 75e minute en sanctionnant Dimitri Payet et Alvaro qui sont considérés comme étant fauteurs de troubles d’une certaine façon. C’est oublié tout ce qu’il s’est passé pendant les 74 premières minutes de jeu et moi ça me choque beaucoup. Il n’y a pas d’exemplarité pour le football français », a-t-il déploré.

Le dirigeant de l’ OM regrette amèrement qu’aucun Aiglons n’ait été sanctionné. « Trois matchs de suspension, dont un qui est déjà purgé, un autre qui ne sera pas rejoué. Finalement, il n’y a qu’un seul match réellement à huis clos pour Nice. »

Le communiqué de la LFP

Le sort du match Nice-OM

Le match est à rejouer à huis clos sur terrain neutre

Les incidents

Retrait de 2 points pour Nice, dont 1 avec sursis

3 matchs à huis clos pour Nice, dont celui délocalisé (Nice a déjà purgé un match à huis clos dans le cadre de la mesure conservatoire)

Les acteurs

Pablo Fernandez (prépateur physique de l’OM) : suspension jusqu’au 30 juin 2022

Alvaro Gonzalez : 2 matchs de suspension ferme

Dimitri Payet : 1 match de suspension avec sursis