Vente ASSE : Nouvelle révélation sur l’offre du prince cambodgien

En septembre dernier, Norodom Ravichak, prince du Cambodge, avait fait une entrée fracassante dans le dossier de rachat de l’ ASSE. Un mois après la sortie médiatique de l’homme d’affaires de 47 ans, L’Équipe a fait le point sur son projet.

Ravichak va retirer son offre de rachat de l’ ASSE

D’après les dernières informations relayées par le journal L’Équipe, le prince cambodgien pourrait finalement jeter l’éponge concernant le rachat de l’AS Saint-Étienne. Intéressé par le projet de reprise des verts, Norodom Ravichak a déposé une lettre de garantie bancaire estimée à 100 millions d’euros auprès du cabinet KPMG. Avec une fortune familiale de 250 millions d’euros en Suisse, sans compter l’apport de ses soutiens chinois, le prince asiatique est porteur d’un projet sérieux, faisant rêver les supporters stéphanois.

Toutefois, l’opération n’est toujours pas actée, puisque le cabinet KPMG a encore des doutes sur l’origine des fonds. Le cabinet anglo-néerlandais n’a donc ouvert qu’une partie de la data-room à Ravichak. Un manque de confiance vis-à-vis des données comptables, fiscales et sociales du club du Forez, qui amène le Prince a se retirer du processus de rachat de l’ASSE.

Toujours selon le quotidien sportif, Ravichak est aussi refroidi par la situation sportive de l’équipe de Claude Puel, toujours lanterne rouge de la LIGUE 1. Face au statu quo dans ce dossier, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer tentent de faire bouger les lignes.

Bernard Caïazzo ne lâche pas l’affaire

Malgré ce coup d’arrêt, Bernard Caïazzo ne compte pas lâcher l’affaire, lui qui veut trouver un « milliardaire qui puisse mettre le même argent que Rybolovlev à Monaco ou McCourt à Marseille ». Le président du Comité de Surveillance de l’ASSE s’est donc rendu aux USA la semaine dernière. Accompagné de sa femme Nina Monderine-Carneiro, Caïazzo est « parti à la chasse au milliardaire » du côté de Boston ou de New York.

Mais pas à Chicago, où l’AS Saint-Étienne avait failli trouver preneur en mai 2018. En effet, Jérôme de Bontin avait permis à Peak6 de négocier la vente de l’ASSE. Sauf que le processus de vente avait capoté pour des raisons encore floues. Et aux dernières nouvelles, « le nom de Peak6 vient de réapparaître en coulisses », malgré les anciens désaccords avec l’ASSE.