OL Mercato : Révélations chocs sur le départ de Juninho

Cinq mois après le départ de Juninho de l’ OL, L’Équipe a livré les dessous de sa démission. Le journal évoque des mésententes entre le brésilien et Ponsot.

OL : Juninho a balancé à Ponsot qu’il ne l’aime pas !

Juninho avait annoncé sur RMC, en novembre 2021, son départ de l’ OL à la fin de saison. Quelques jours plus tard, il a décidé de quitter son poste à la mi-saison, à six mois de la fin de son contrat en juin 2022. Il avait évoqué « une fatigue mentale énorme », tout en rappelant qu’il était venu pour trois saisons. Revenue sur le départ surprise du Brésilien de son poste de directeur sportif de l’Olympique Lyonnais, L’Equipe indique que ce dernier est parti en raison de ses relations tendues avec Vincent Ponsot, le directeur du Football.

D’après le journal, Juninho avait ouvertement lancé à ce dernier, lors d’une réunion à trois, avec Jean-Michel Aulas : « je ne t’aime pas, et toi non plus, mais on doit travailler ensemble ». Alors que le président de l’ OL lui avait demandé de présenter ses excuses à Ponsot, l’ancienne gloire des Gones ne l’a pas fait, ce qui a favorisé son départ.

Le recrutement, l’un des points de discorde entre Juninho et la direction lyonnaise

À en croire le même média, les principaux désaccords entre Juni’ et ses homologues lyonnais concernaient le recrutement. « Il ne veut plus travailler avec Bruno Cheyrou, demande de nouveaux recruteurs, ainsi qu’un assistant, un ancien journaliste. Aulas accepte de diriger provisoirement Cheyrou vers les féminines, mais après l’intervention de Vincent Ponsot, demande à Juninho de travailler sur le mercato estival avec les deux seuls scouts permanents : Michel Rouquette et Patrice Girard », révèle le quotidien sportif.

Proche de Juninho, Patrice Girard, recruteur historique de l’ OL, finira par démissionner fin octobre 2021, après 32 ans passés au club rhodanien. Selon la source, « Juninho voulait le remplacer par Jean-Marc Chanelet, mais Ponsot a choisi finalement Alain Caveglia en novembre, au moment où le Brésilien est déjà parti, dans sa tête ».