PSG : L. Fernandez désespère de Javier Pastore?

Javier Pastore aurait pu réussir en Ligue 1 s’il n’avait pas la pression des 42 millions d’euros qu’il a coûté au PSG sur ses épaules. Remarquable dès ses premiers matchs avec Paris, le jeune milieu argentin a très vite fané pour finir transparent. S’il pouvait se cacher derrière une mauvaise préparation physique d’avant saison l’an dernier pour expliquer sa baisse de régime, cette saison sous Carlo Ancelotti lui enlève la totalité de ce type d’argument. Il a connu la même préparation que tout le monde à Paris où il n’est pas non plus le joueur le plus utilisé par le technicien italien.

Le manque de régularité d’El Flaco a fait de lui un véritable flop

Luis Nenê a été le joueur qui a permis au PSG de sauver la face l’an dernier avec ses 21 buts marqués en Ligue 1. Javier Pastore que tous les médias présentaient comme le prodige qui allait révolutionner le jeu parisien s’est éteint aussi rapidement qu’il est arrivé. Capable à des moment d’épater tout le monde d’un coup de génie, le manque de régularité d’El Flaco a fait de lui un véritable flop. Toutes les journées du championnat qui s’écoulent ne renforcent pas chez les fans du PSG la conviction selon laquelle il redeviendra le grand joueur que Léonardo a senti en lui. Sa prestation dimanche dernier lors du classico OM / PSG (2-2) a fini par désespérer même ceux qui demandait à ce que l’on lui laisse du temps pour s’imposer dans son club.

Il rate beaucoup de choses alors que c’est une de ses qualités

Luis Fernandèz, ancien coach du PSG et animateur de « Luis attaque » sur RMC, est désormais de ceux qui se posent des questions sur le réel niveau du joueur. « Quand il est arrivé au PSG, il nous a montré de belles choses, rappelle Luis Fernandez. Ensuite il a connu un vrai passage à vide. Et là je me suis dit, en reprenant avec le groupe cette année, en bénéficiant d’une vraie préparation physique et athlétique, qu’on allait enfin le voir à son vrai niveau. Sur le plan physique, il est mieux. Il participe. Mais techniquement… il rate beaucoup de choses alors que c’est une de ses qualités. »

Le prix d’un joueur n’est définitivement pas le meilleur indice de mesure de ses qualités…

L’échec quasiment avéré de Pastore au PSG permet de mesurer les qualités des autres joueurs qui réussissent dans ce club dès leur première année. Ainsi, Zlatan Ibrahimovic qui n’avait de toute façon plus rien à prouver est un grand joueur. Comme le suédois, Marco Verratti qui n’a pourtant pas coûté un bras au PSG est sa deuxième réussite. Quant à Ezequiel Lavezzi, il est plus proche de son compatriote Javier Pastore que de Zlatan ou Verratti, même s’il est encore un peu tôt pour le condamner. Comme quoi le prix d’un joueur n’est pas le meilleur indice de mesure de ses qualités sur le terrain, et la comparaison Verratti/Pastore ne le montre que très bien, même si le registre est un peu différent.