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Dans un communiqué fleuve, John Textor a répondu avec fracas aux révélations concernant les transferts fantômes entre Botafogo et l’OL. L’homme d’affaires américain, toujours remonté, en a profité pour défendre son modèle multiclubs et décocher de nouvelles flèches en direction de la DNCG.
OL : Textor remonte au créneau et règle ses comptes
Le passage de John Textor à l’Olympique Lyonnais continue de hanter le club comme un générique de fin qui refuse de s’arrêter. Les révélations récentes sur les mystérieux transferts de joueurs de Botafogo, des joueurs qui n’ont jamais posé un crampon à Lyon, ont ravivé les braises. L’Américain n’a pas tardé à répliquer dans un communiqué interminable, où chaque paragraphe semble avoir été rédigé avec un sourcil levé.
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« Je rejette catégoriquement les insinuations de l’article de L’Équipe», écrit-il d’entrée, fermant la porte à tout mea culpa. Pour lui, ces opérations, qualifiées de « transferts fantômes », relèvent d’une « qualification intellectuellement malhonnête et incendiaire». Textor assure que « toutes les décisions footballistiques étaient valides et attrayantes», soulignant que Michael Gerlinger, désormais PDG de l’OL, en avait supervisé les contours.
À voirLOSC – OM : Chancel Mbemba règle ses comptes avant les retrouvaillesSans s’épancher sur les cas de Jair Cunha ou Savarino, il assure que les transferts d’Igor Jesus, Luiz Henrique et Thiago Almada étaient « conformes aux règles de la FIFA». Mieux encore : « particulièrement bénéfiques tant pour notre club au Brésil que pour notre club en France». Un discours qui, à défaut de réparer les comptes lyonnais, tente de recoller les morceaux d’une réputation durablement écornée.
Des finances qui grinceraient presque… mais pas selon lui
Alors que les chiffres publiés par Eagle Group ont mis en lumière une trésorerie divisée par deux et une dette abyssale, Textor a tenté de remettre l’église au centre du village financier. Selon lui, tout était parfaitement normal. « Comme c’est courant dans le football… cela ne représente rien d’autre que l’obligation de payer les joueurs qu’il a achetés», assure-t-il en évoquant les mécanismes d’affacturage. Et d’ajouter, avec un calme presque zen : « Ces opérations ont toutes été positives en trésorerie nette pour l’OL».
L’ancien patron de l’OL en profite pour défendre son modèle multiclubs, devenant presque lyrique : « Botafogo a transféré 146 M€ en cash vers l’OL… dont 80 M€ relatifs aux joueurs dont les droits appartenaient à l’OL». Et comme dans tout bon échange amical, l’OL aurait renvoyé l’ascenseur : « En retour, l’OL a reversé environ 42 M€ à Botafogo». Un mécanisme qui, selon lui, aurait permis à l’Olympique Lyonnais de passer de la dernière place à l’Europe. Rien que ça.
Textor, toujours en guerre avec la DNCG
Comme souvent, le chapitre le plus enflammé concerne la DNCG, sa bête noire. L’Américain revient sur la relégation administrative du 24 juin avec une colère intacte. « Je ne comprendrai jamais comment nous avons pu être relégués…», écrit-il, avant de s’indigner : « Une sanction d’une telle sévérité frappant la population lyonnaise a été appliquée avec si peu d’avertissements».
Pour lui, la question centrale reste simple : « Comment la DNCG peut-elle imposer des sanctions rétroactives… empêchant le club d’aligner des joueurs qu’il possédait déjà ?» L’homme de 60 ans termine avec une pointe d’amertume identitaire : « Je suis un réformateur américain… un disrupteur en France : cela s’est-il déjà bien terminé ?» Pour Textor, son image de « cow-boy » n’a visiblement amusé que lui.
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