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À Doha, Matvey Safonov a frappé fort, en relançant avec fracas le débat sur le poste de gardien numéro 1 au PSG. Héros inattendu face à Flamengo, le Russe a peut-être rebattu les cartes d’une hiérarchie que beaucoup pensaient déjà écrite autour de Lucas Chevalier.
PSG : Doha, une finale qui change tout
Il y a des matches qui racontent plus qu’un score. La finale de la Coupe intercontinentale face à Flamengo appartient à cette catégorie. Dans la chaleur de Doha, Matvey Safonov a offert au PSG bien plus qu’un trophée : une démonstration de sang-froid et d’autorité, ponctuée par quatre arrêts sur cinq tirs au but. Une performance majuscule, presque cinématographique, qui a immédiatement ravivé une question brûlante : le Russe a-t-il pris une longueur d’avance décisive sur Lucas Chevalier ?
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À voirCoup de balai à l’OM : Trois joueurs sur le départTitularisé à la surprise générale malgré le retour du Français après sa blessure à la cheville, Safonov a incarné ce que tout entraîneur recherche dans les grands soirs : la sérénité. Plus qu’une statistique, son récital dans la séance fatidique a pesé dans les esprits, ceux du staff comme ceux du vestiaire.
Une hiérarchie plus fragile qu’il n’y paraît
Arrivé au PSG pour concurrencer Gianluigi Donnarumma, Safonov a longtemps patienté dans l’ombre. Le recrutement de Lucas Chevalier, pour 40 à 55 millions d’euros, semblait pourtant dessiner une trajectoire limpide : celle d’un futur numéro 1 tricolore. Mais le football aime les détours. Les débuts mitigés de l’ancien Lillois, combinés à quelques blessures, ont entrouvert une porte que Safonov s’est empressé de pousser.
Avant même Flamengo, le Russe restait sur plusieurs clean sheets et des titularisations convaincantes. Une dynamique discrète mais constante, aujourd’hui amplifiée par l’éclat d’une finale. À Paris, la concurrence n’est plus théorique : elle est devenue palpable.
Luis Enrique entretient le flou
Face à cette situation, Luis Enrique avance avec prudence. Habitué aux choix forts, l’Espagnol refuse pourtant de trancher publiquement. En conférence de presse, il a préféré célébrer le collectif plutôt que désigner un numéro 1 : « Tu penses que c’est le moment de parler de ça ? C’est le moment d’être uni. C’est le moment de profiter de gagner encore un trophée… On veut marquer l’histoire ». Une posture habile, qui stimule la concurrence tout en protégeant l’équilibre du vestiaire.
Les joueurs, eux, n’ont pas boudé leur plaisir. Nuno Mendes a salué la prestation de son gardien : « Il a montré aujourd’hui qu’il était efficace sur les pénalties… Sur et en dehors du terrain, c’est une personne incroyable. » Un hommage révélateur de l’impact humain de Safonov. Chevalier, fair-play, a félicité son concurrent, sourire aux lèvres. La concurrence semble saine, mais la question demeure entière.
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