Vente OM : Interrogations et insultes, l’ambiance est chaude !

Les dernières révélations sur le dossier Vente OM ont encore un peu plus tendu la situation du côté de Marseille. Entre les incidents intervenus à la Commanderie, ayant entraîné des dégradations et une chasse aux supporters, la démission surprise d’André Villas-Boas et les difficultés sportives de l’Olympique de Marseille, le club ne se sort pas d’une spirale négative et dangereuse. Dernièrement, le journaliste Thibaud Vézirian qui a révélé récemment que le rachat de l’OM était « bouclé » par l’Arabie Saoudite via la Kingdom Holding Company, a entraîné sa mise en demeure par le président Jacques-Henri Eyraud.

Vente OM : de gros doutes sur l’opération

Très en vue dans le dossier Vente OM ces derniers mois, Mourad Boudjellal s’est fait discret alors qu’il est en conflit avec la gourvenance de l’OM et vient de prendre la présidence du Hyères FC, club de National 2. Sur Winamax TV, l’ancien patron du RC Toulon a émis des doutes sur les dernières informations. « Le dossier de la vente de l’OM est totalement opaque. Il y a des informations diverses qui sortent de sources très bien informées. C’est à se demander, par moments, s’il n’y a pas un grand manipulateur derrière tout ça ? Dans le dossier présenté ces derniers temps, il y a des choses fausses. On dit que Jean-Claude Darmon a fait des présentations : c’est faux ! Je suis très surpris par l’alliance Emirats – Arabie Saoudite, car ils ne font pas de business ensemble généralement. Ce n’est pas impossible, mais c’est surprenant. Le fait que ça sorte, c’est surprenant. Normalement, Al-Walid ben Talal, c’est secret défense. L’OM a démenti tout ça, mais pas Al-Walid ben Talal. Après, il n’y a jamais de fumée sans feu. Il y a des contacts réels. Mais je ne pense pas que le club sera vendu tout de suite. » Pour Boudjellal, les dernières informations sont donc un peu trop anticipées.

Jacques-Henri Eyraud rhabillé pour l’hiver

Mais surtout, Mourad Boudjellal a profité de cette tribune pour tirer à boulets rouges sur le président de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud. « C’est un président tellement aimé à Marseille…, a lâché ironiquement l’homme d’affaires. Il envoie les papiers bleus pour un oui ou pour un non. Peut-être que la meilleure chose qui puisse arriver à Marseille pour que les choses s’apaisent, c’est que « ceux qui sont plus intelligents que nous » s’en aillent. »

Un conseil donné à Eyraud, avant une flopée de reproches et quelques insultes. « La mise en demeure de l’OM contre Thibaud Vézirian ? J’ai été éditeur, donc j’ai le respect du droit d’auteur que je peux assimiler au droit du journaliste. On n’assigne pas en justice un journaliste. On peut démentir, on a le droit. Mais assigner en justice, ce ne sont pas des méthodes qu’on emploie dans le sport. C’est dommage que les supporters ne puissent pas assigner leurs dirigeants en justice, car ils auraient besoin d’un bataille d’avocats. (…) L’échec de l’OM, c’est l’échec de la personne qui a été chargée de dépenser l’argent de Frank McCourt, qui n’a pas été dépensé, mais gaspillé, dilapidé. On n’en voit pas le résultat aujourd’hui. Il n’y a pas d’actifs particuliers, il n’y a pas de résultats sportifs. En terme de résultats sportifs, Jacques-Henri Eyraud, c’est la pucelle de Marseille. Si Jacques-Henri Eyraud devait être un personnage de BD ? La Zizanie dans Astérix. C’est un petit personnage, quand il se met au milieu de deux personnes qui s’aiment bien, systématiquement, elles se disputent. » La guerre entre les deux hommes ne va pas prendre fin de si tôt.