FC Nantes : Imran Louza, Waldemar Kita sort du silence !

Après le match perdu à la Beaujoire face à l’OGC Nice (1-2), le week-end dernier, Imran Louza, milieu de terrain du FC Nantes, a été pris à partie sur les réseaux sociaux par des supporters mécontents. Face à la gravité des faits, Waldemar Kita et la direction du club nantais ont réagi dans un communiqué.

FC Nantes : Imran Louza insulté et menacé de mort

Avant-dernier du championnat avec 28 petits points, le FC Nantes se dirige tout droit vers une relégation en Ligue 2. Une situation insupportable pour certains irréductibles Nantais. Et la défaite de la 31e journée contre l’OGC Nice n’a pas arrangé les affaires d’Antoine Kombouaré et ses hommes. Particulièrement Imran Louza. En effet, le journaliste Loïc Tanzi a rendu publique, lundi, sur Twitter, une capture d’écran avec des messages assez violents destinés au milieu de terrain international espoir français.

Des propos racistes et des menaces de mort envers le joueur de 21 ans, ainsi que sa famille. Via un communiqué officiel, Waldemar Kita et les décideurs du FC Nantes ont condamné cette façon de supporter son club qui est en difficulté sur le terrain.

Le FC Nantes apporte son soutien à Imran Louza

« Bien que la situation sportive du club ne soit pas celle que nous espérons tous, de tels discours haineux n’ont leur place ni sur un terrain de football ni en dehors. Depuis des années, le FC Nantes est pleinement engagé dans la lutte contre toutes les formes de discrimination. Le club s’attache à respecter un certain nombre de valeurs qui lui sont chères. Au premier rang desquelles, celles qui font du football le sport populaire qu’il est, à savoir le respect, la fraternité, la solidarité, le civisme ou encore le dépassement de soi.

Le club tout entier est donc profondément choqué par les menaces et les insultes racistes dont Imran a été victime. Ce n’est pas la première fois que des membres du club reçoivent ce genre d’attaques, que nous condamnons fermement. Nous ne relâcherons pas nos efforts pour faire cesser cela », ont écrit les Canaris.