OGC Nice : Comment Digard a boosté les Aiglons après Favre

Les Aiglons de l’ OGC Nice ont retrouvé des ailes depuis l’arrivée de Didier Digard. Une ancienne gloire du club apprécie la touche du nouvel entraîneur.

L’ OGC Nice a amorcé sa remontée au classement après le départ de Lucien Favre et l’arrivée de Didier Digard. 11e à l’issue de la 17e journée, les Aiglons ont remonté progressivement la pente et sont aujourd’hui 8es après 22 journées de championnat, sous les ordres de leur nouvel entraîneur. Le Gym est invaincu depuis la nomination de ce dernier, le 10 janvier 2022. L’équipe de l’ancien coach de la réserve a enregistré un match nul et 4 victoires, dont un succès éclatant (6-1) sur le Montpellier HSC, soit 13 points glanés sur 15 possibles.

Après un début de saison raté sous les ordres de Lucien Favre, l’ OGC Nice est revenu dans la course pour les places européennes. Le club azuréen (34 points) n’a plus que 6 points de moins que le 5e de Ligue 1, le Stade Rennais. Précédemment adjoint de Lucien Favre, Didier Digard n’a pas mis du temps à donner un nouveau souffle aux Aiglons. Jérôme Alonzo admet qu’il a fait pousser des ailes au Gym, avec son style et sa méthode.

L’ OGC Nice a désormais une âme et un coeur grâce à Digard

Dans son commentaire sur Prime Video, l’ancien gardien de l’ OGC Nice (1990-1995) explique la métamorphose de l’équipe niçoise. « Cette équipe a une âme et un coeur. Tout a changé, cela part de là », a-t-il noté. « Avec Lucien Favre, c’était encéphalogramme plat versus un coeur qui bat maintenant […]. Il n’y a qu’à voir la tête, le faciès, l’attitude corporelle et les jambes des mecs. Même Kasper Schmeichel (le gardien de but N°1) […]. Quand tu as tout ça, cela peut donner quelque chose. »

Jérôme Alonzo reconnaît que le problème de l’équipe niçoise se situait dans les têtes. « Même Favre a lâché la rampe très vite. Cela s’est vu dans son attitude et son management. La page du football moderne s’est tournée trop vite pour lui », a-t-il fait remarquer, avant de décortiquer la méthode Didier Digard.

« C’était une  »cata » dans le vestiaire […]. Si tu n’es pas capable de t’adapter au choc des codes de langage, vestimentaires ou culturels, t’es cuit direct. Didier, lui, vient au match sapé comme un joueur. Il est également hyper proche d’eux dans le langage. Il est dans l’empathie, pas dans la câlinothérapie […]. Il explique et prend des décisions. C’est clair, net et précis. C’est un très bon communicant, cool, qui apaise tout le monde. Bref, Didier Digard apporte un sacré coup de frais et les types le sont de nouveau. »