Vente OM : Un fonds d’investissement met la pression sur Frank McCourt

Les rumeurs sur la Vente OM sont relancées. Frank McCourt pourrait finalement se résoudre à céder son club sous la pression de la Ligue et son investisseur CVC.

Le football français a trouvé son bienfaiteur. En avril 2022, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a signé un accord avec le fonds d’investissement britannique CVC Capital Partners pour la création d’une filiale commerciale, dont CVC détiendra 13% du capital contre 1,5 milliard d’euros. Une somme bienvenue qui a permis aux clubs français de ne pas sombrer durant la crise sanitaire.

Vente OM : CVC Capital Partners attend des profits

Vous comprenez ainsi pourquoi les clubs de la Ligue 1 et Ligue 2 ont entériné à l’unanimité l’accord conclu avec le fonds d’investissement britannique. Ce partenariat a été très bénéfique pour les clubs français qui ont perçu une grosse manne financière de la part de cette nouvelle structure chargée notamment de mieux valoriser les droits audiovisuels du foot français.

Le PSG a touché la plus grosse part, soit 200 millions d’euros, devant l’OM et l’OL qui ont perçu environ 90 millions chacun. L’OGC Nice, Stade Rennais, LOSC et l’AS Monaco ont obtenu approximativement 80 millions d’euros dans cette opération colossale. Les autres clubs de l’élite ont touché approximativement 33 millions chacun, des montants non négligeables.

Toutefois, il y a une grande différence entre un donateur et un investisseur. Si CVC a investi dans le championnat français, c’est dans le but de faire des profits. Le fonds d’investissement britannique a investi 1,5 milliard d’euros dans le football hexagonal dans le but d’atteindre 1,8 milliard d’euros par an de ventes de droits TV d’ici 2028. La question qui se pose est de savoir comment atteindre cet objectif colossal.

La Ligue et CVC ont besoin d’un OM puissant, à la hauteur du PSG

La LFP et CVC impliqué dans la Vente OM

Des sources proches du dossier assurent que CVC a obtenu des garanties que la Ligue 1 générera des droits commerciaux importants suite à la vente de l’OM. C’est l’une des raisons pour lesquelles Thibaud Vézirian maintient sa position, assurant que le rachat du club phocéen par des dirigeants saoudiens se fera tôt ou tard. Cette future cession entraînera alors des investissements massifs pour améliorer les résultats sportifs de l’OM qui pourra alors se dresser contre le PSG dans la course au titre.

L’arrivée de dirigeants saoudiens dotés de ressources financières quasi illimitées changera sans doute l’image de l’Olympique de Marseille sur le plan national, mais aussi sur la scène européenne. Nombreux sont donc les supporters de l’OM qui attendent ce changement de propriétaire, idem pour le CVC.

L’ancien journaliste de L’Équipe affirme en effet que le fonds d’investissement britannique attend impatiemment que la Vente OM se fasse afin de créer une Ligue 1 qui génère des droits commerciaux importants pour ses caisses. « Ce qui intéresse le plus CVC c’est savoir que l’OM va être vendu pour que l’OM devienne un énorme club comme Paris pour créer une Ligue 1 puissante », a-t-il indiqué dans son émission Le Dej Foot diffusée sur sa chaîne Twitch.

Rodolphe Saadé, l’homme d’affaire associé à la Vente OM

Le confrère est que convaincu que le nouvel investisseur de la Ligue sera profondément contrarié si la Vente OM échouait. Autrement dire, le CVC exerce une certaine pression auprès de Frank McCourt pour le convaincre de céder son club. Mais pour l’heure, le milliardaire américain maintient sa position initiale, assurant que son OM n’est pas à vendre. Ce discours très ferme ne convainc pas nécessairement tout le monde.

D’ailleurs, de nouveaux investisseurs pousseraient déjà en coulisse pour une future reprise du club. L’Arabie Saoudite, qui souhaite investir massivement dans l’univers du football, serait très intéressé par le rachat de l’OM. Et qui de mieux que Rodolphe Saadé, président-directeur général du groupe CMA CGM, pour devenir le prête-nom des dirigeants saoudiens ?

L’homme d’affaire franco-libanais pourrait profiter de ses connexions au Moyen-Orient et en Méditerranée pour mener un « grand consortium » international et un « grand projet » à Marseille. Cette hypothèse prend de l’ampleur dans la cité phocéenne, malgré les dénégations des différentes parties impliquées dans ce dossier très sensible.