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L’ASSE pourrait voir son mercato estival fortement compromis. En cause : une décision radicale de la DNCG qui prive les clubs professionnels, dont Saint-Etienne, de toute prévision de recettes liées aux droits TV pour la saison à venir. Une claque budgétaire aux lourdes conséquences.
Mercato ASSE : Un été plombé avant même d’avoir commencé
Alors que l’AS Saint-Étienne espérait s’appuyer sur une base financière assainie pour aborder le prochain mercato, un coup dur vient de frapper le club forézien. Lors d’une réunion tenue en début de semaine avec les dirigeants de la LFP, la DNCG a exigé que les clubs professionnels n’inscrivent plus un seul euro de droits TV dans leurs budgets 2025-2026.
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Une mesure d’une sévérité inédite, qui plonge la Ligue 1 et la Ligue 2 dans une zone de turbulence encore plus dense. Pour les Verts, la nouvelle sonne comme une alerte rouge. Le club, remonté dans l’élite après deux ans en Ligue 2, comptait sur une enveloppe télévisuelle conséquente pour soutenir son mercato et solidifier son effectif.
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Sans ces ressources, c’est tout l’équilibre du projet sportif qui vacille. Les pistes de recrutement risquent d’être gelées, et les prolongations attendues compromises. Chaque décision devra désormais être prise à l’aune d’une extrême rigueur financière.
Une politique de rigueur imposée par la DNCG
À l’origine de ce séisme, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, tire la sonnette d’alarme : déficits chroniques, recettes surestimées, dépendance excessive aux subventions… Le modèle économique des clubs français est mis à nu. Le message est clair : il faut en finir avec les budgets fictifs et revenir à une gestion responsable, quitte à restreindre les ambitions sportives.
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Pour Saint-Étienne, cette décision pourrait transformer l’été en parcours du combattant. Sans garantie de revenus, le club devra vendre avant d’acheter, miser sur des prêts ou des profils à bas coût, et peut-être même se séparer de certains cadres.
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Une réalité qui contraste violemment avec les espoirs suscités par la remontée en Ligue 1. Et dans un championnat où chaque euro investi peut faire la différence, l’ASSE s’avance désormais à armes inégales.
