Cette nuit au Yankee Stadium de New-York, la prestation du PSG face au champion d’Europe en titre, Chelsea, était très attendue. Il s’agissait de voir si le tapage médiatique autour du club Francilien trouvait sa justification sur le terrain, face à une opposition de haut rang. Dans ce match de prestige, joué sur un rythme parfois assez engagé, d’autres fois beaucoup plus tranquille, et marqué par les nombreux changements, les Parisiens auront donc obtenu un bon match nul contre les hommes de Di Matteo.

Dominateurs en début de match, les Parisiens auront d’abord fait preuve de maladresse, à l’image de Lavezzi, qui butait sur Petr Cech, manquant ainsi son face-à-face dès la 3ème minute. A créditer d’une belle première mi-temps, son compatriote Javier Pastore se fendait d’un slalom entre trois défenseurs, dans la surface de réparation, avant de décocher une frappe extérieure du pied qui venait mourir sur le poteau de Petr Cech. Nenê, reprenant la balle repoussée, inscrivait le premier but à la 30^ème minute, concluant ainsi une bonne entame de match des Parisiens.

Côté satisfactions, Mamadou Sakho aura délivré un match propre, muselant complètement un Lukaku aux abonnés absents. Puis les Parisiens ont conclu cette première période en gérant tranquillement leur avantage, offrant même des séquences de jeu à une touche de balle, ailes de pigeon et talonnades à la clé.

La deuxième mi-temps aura permis aux supporters du PSG de découvrir la nouvelle recrue Marco Verratti au milieu de terrain. Et là aussi, le joueur de 19 ans est à considérer comme une satisfaction de ce match, doté d’une belle vision du jeu et d’une conservation du ballon impressionnante, le jeune Italien aura multiplié les bons choix, et justifié l’intérêt que lui ont porté Leonardo et Carlo Ancelotti.

Du côté des Blues, Eden Hazard aura globalement déçu, notamment au regard de ce à quoi il a habitué les spectateurs de Ligue 1 ces dernières années.

Au cours de ce deuxième acte plus équilibré, et alors que l’on pensait voir le PSG l’emporter, Ramires et Piazon perforaient la défense Parisienne d’un une-deux malicieux, avant que le Brésilien de 18 ans ne trompe Areola de près. Une égalisation qui motivera ensuite les deux équipes à pousser en fin de match, Guillaume Hoarau manquant même la balle du chaos à la 87^ème minute.

Le score en restera là, le PSG, qui aura eu le souci de bien faire, engrangera forcément plus de confiance après avoir fait jeu égal avec le champion d’Europe en titre, dans un match certes sans aucun enjeu.