La commission de discipline de la LFP a rendu son verdict pour les incidents survenus autour du match OM-OL. Cette décision passe mal auprès des Lyonnais.

OM-OL : Le match se déroulera au stade Vélodrome et devant son public

Le 29 octobre dernier, le match entre l’OM et l’OL n’a pas eu lieu en raison de violents incidents survenus avant le coup d’envoi du match. Le bus lyonnais avait été attaqué, causant la blessure au visage de Fabio Grosso. Les conséquences de ces actes de violence ont conduit au report de l’Olympico au 6 décembre prochain. Il restait à déterminer si ce match se jouerait à huis clos ou sur un terrain neutre.

Réunie ce mercredi, la commission de discipline de la Ligue de Football professionnel (LFP) a tranché, annonçant que cet Olympico se déroulera bien au stade Vélodrome. « La Commission des Compétitions de la LFP a décidé, à la suite des informations et garanties transmises par la Préfecture des Bouches-du-Rhône, de faire jouer la rencontre Olympique de Marseille – Olympique Lyonnais, comptant pour la 10e journée de Ligue 1 Uber Eats, à l’Orange Vélodrome, le mercredi 6 décembre 2023 à 21h00. Ce match sera diffusé sur Prime Video », peut-on lire dans le communiqué de la Ligue.

Lyon voit rouge et fait appel de cette décision

Cette décision ne plait pas aux Lyonnais qui souhaitaient rejouer ce choc sur un terrain neutre. Leur déception a été grande lorsque la commission de discipline de la LFP s’est déclarée incompétente pour prendre des sanctions contre l’OM suite au caillage du bus lyonnais ayant conduit au report du match. L’organe disciplinaire a expliqué que « les incidents qui se sont produits sur la voie publique ne sont pas susceptibles d’engager la responsabilité du club organisateur ».

Ce verdict a rapidement suscité une vive réaction du côté du club présidé par John Textor, qui a exprimé son choc face à une instance disciplinaire jugée « incompétente » dans cette affaire. En guise de réponse, Lyon a annoncé son intention de faire appel de cette « décision inaudible » soulignant la nécessité « de ne pas laisser ces événements inadmissibles sans suite ». L’actuel 18e de la Ligue 1 n’approuve pas les décisions de la LFP et est déterminé à obtenir gain de cause.