Naples a gagné énormément d’argent en vendant Cavani. Malgré tout, Aurelio De Laurentiis aurait préféré conserver sa pépite.

Cavani et Naples, c’est déjà de l’histoire ancienne. Après son arrivée hier à Paris où il a passé sa visite médicale et signer son contrat, l’Uruguayen doit être présenté aujourd’hui officiellement par Nasser Al-Khelaïfi. Le PSG aurait débourser pas moins de 64 millions d’euros pour El Matador, qui devrait s’engager pour cinq ans et un salaire de 10 millions d’euros par an.

Mais le président napolitain n’est pas encore totalement passé à autre chose. En effet, Aurelio De Laurentiis a assuré qu’il n’aurait jamais vendu son buteur sans la clause libératoire: « S’il n’y avait pas eu cette clause libératoire, je ne l’aurais pas vendu, même pour 70 millions d’euros« , a-t-il précisé à l’occasion d’un forum sur le thème du fair-play financier. Sans cette obligation contractuelle, Cavani n’aurait alors sûrement jamais rejoint le PSG, devenant le transfert le plus cher de l’histoire de la Ligue 1. Les dirigeants parisiens peuvent ainsi dire merci à ce système.

Quoi qu’il en soit, les Azzuri vont maintenant devoir trouver un remplaçant de taille. Jackson Martinez et surtout Leandro Damiao sont les pistes privilégiées par Benitez. Et apparemment, De Laurentiis est prêt à payer le prix fort afin de recruter le Brésilien: « Damiao, Riccardo Bigon (directeur sportif, ndlr) n’est pas le seul à m’en avoir parlé, Rafael Benitez également. Cela m’a rassuré. Et indépendamment de la vente de Cavani, je serais prêt à mettre 60 millions d’euros sur la table. »

Pas sûr que la valeur marchande du joueur de l’Internacional soit la même que celle de Cavani…