L 1 : Des rigueurs de l’hiver et des pelouses chauffées

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Il est régulièrement question de terrains bâchés, recouverts de « chauffantes » (non des couvertures mais des bâches !) pour que les matchs aient lieu. Le très récent ASSE – Montpellier a ainsi défrayé la chronique. Il faut savoir que lorsqu’un match est reporté en raison de l’état du terrain, le club qui reçoit écope d’une amende de  40 000 à 50 000   euros ainsi qu’un défraiement du club visiteur surtout lorsqu’en sus la TV est là !

Mis à part les terrains en synthétique (Lorient et Nancy), peu de clubs sont équipés. Metz (L 2) est équipé et peu maintenir une température minimale du terrain de 1, 5° alors que la température descend parfois jusqu’à – 15 °. A Sochaux, sous le terrain, il y a 28 kilomètres de câbles en alu et le dispositif se déclenche dès que la température extrérieure descend à 3°. Cela coûte 60 000 euros d’électricité / an et l’installation du dispositif revient à 350 000 euros.

C’est Lyon et Va qui ont les dispositifs les plus modernes : des lampes chauffantes, un système de rampes d’éclairage photosynthétique dont l’installation primitive revient à 1 M euros.

Beaucoup de municipalités n’autorisent même pas les bâches chauffantes ou les souffleries au fioul (environ 2000 l de fioul / jour). C’est le cas à Geoffroy Guichard où la municipalité n’autorise que la couverture du terrain.