L’Olympique de Marseille est sur le point d’enrôler le Brésilien Luan Peres. Un joli coup salué en Belgique par Vincent Mannaert, président du Club Bruges, ancien club du défenseur central.

Luan Peres, le prochain coup de Longoria vu de Belgique

Après Gerson, l’Olympique de Marseille s’apprête à accueillir un autre Brésilien dans les jours à venir. Sociétaire de Santos, Luan Peres va retrouver son ancien entraîneur Jorge Sampaoli à l’OM cet été. Un accord a déjà été trouvé entre les différentes parties, il ne manque plus que l’officialisation du transfert de Peres à Marseille. En attendant de voir le défenseur central à l’œuvre, du côté de la Belgique, Vincent Mannaert est ravi du retour du joueur de 26 ans en Europe. Pour le président du Club Bruges, ancien club du Brésilien en Europe, Pablo Longoria va réaliser une autre belle affaire cet été.

« Vu son parcours avec Santos, notamment ses matches en Copa Libertadores, je suis confiant […] N’oubliez pas que Luan Peres est un défenseur central gaucher, grand et rapide. Soit le genre de joueur difficile à trouver », a déclaré le dirigeant brugeois dans les colonnes de La Provence. Lequel se réjouit également car cette signature va rapporter quelques liquidités au Club Bruges. « Son arrivée à l’OM est aussi une bonne nouvelle pour nous, car nous avions gardé un pourcentage sur une future revente », a-t-il poursuivi.

Une première expérience en Europe à oublier

En s’engageant avec l’Olympique de Marseille, Luan Peres va vivre sa deuxième expérience sur le Vieux continent. Le Club Bruges lui avait ouvert les portes de l’Europe en 2018. Une première aventure qui est loin de rester mémorable. Dans sa sortie, Vincent Mannaert a expliqué pourquoi le défenseur n’a pas réussi à s’imposer lors de son premier passage en terre européenne. « Il a eu des difficultés pour s’adapter immédiatement au football européen. Déjà parce qu’au Brésil, il avait connu une formation basée sur la technicité […] L’autre souci, c’est que cette saison-là on avait une équipe forte, avec pas mal d’expérience collective. Difficile de s’intégrer », a-t-il relevé.